Il y a quelques semaines, j’ai eu la chance de recevoir la version console du bien-nommé Hidden Through Time 2: Myths & Magic. N’ayant pas jugé pertinent de vous en parler au format vidéo, c’est donc par le biais de ce petit test écrit que je m’en vais vous donner mon verdict le concernant.

Lorsque l’éditeur m’a envoyé mon code PlayStation 5 début janvier, je dois vous avouer que j’ai sauté sur l’occasion. En effet, ce petit jeu (développé par les Belges du studio Rogueside) est en réalité paru une première fois, et ce le 5 octobre dernier. Problème : seule la version PC était concernée. C’est donc ce 23 janvier 2024 que sortira la version console, à la fois sur Xbox, sur Nintendo Switch et sur PS5.

-C’est pas Versailles ici –

C’est justement sur cette dernière que j’ai essayé ce projet indé, qui rappelle d’ailleurs fortement son aîné. En effet, tout comme le premier opus (sorti pour sa part en 2020, l’année du COVID), ce Hidden Through Time 2: Myths & Magic n’a pas seulement un nom atroce à prononcer (surtout lorsque l’on est français) ; il est également très facile à décrire, comme l’était son grand frère il y a de cela 3 longues années.

Comme son titre le laisse donc supposer, dans ce projet tout ce qu’il y a de plus chill (et estampillé « jeu d’objets cachés »), vous allez devoir trouver des centaines de choses. Cela peut être aussi bien une pièce de voiture qu’un crayon, une grenouille, une lampe magique, une bouteille, une souris… Le concept est extrêmement simple (voire simpliste), et ne s’avère être finalement rien de plus qu’un « Où est Charlie ? » interactif, coloré, et plein de petites références. Ça tombe bien, c’est tout ce qu’on lui demande.

Les plus cinéphiles auront reconnu Shining

Visuellement par ailleurs, il est à noter que ce HTT2 (c’est déjà un peu plus court) s’en sort sans se louper. Comme très souvent, les niveaux de nuit sont ceux qui flattent le plus la rétine, notamment grâce à des effets de lumière et de couleur plutôt propres pour un jeu de ce genre.

Comme je vous le disais en préambule, c’est la version PlayStation 5 du projet que j’ai souhaité tester. Il fallait donc que je vérifie si cette itération console était correctement optimisée. En effet, sur ce type de jeu, il n’est pas rare que les développeurs se contentent de remplacer la souris par la manette. Ce qui a tendance à rendre les déplacements cahotiques.

Je vais donc vous résumer la chose de façon assez basique : oui, cet Hidden Through Time deuxième du nom est parfaitement jouable avec nos amis les joysticks et les gâchettes (L2 et R2 gèrent le niveau de zoom au sein de la map). Nonobstant, on reste encore bien loin du niveau d’optimisation manette, assez dingue, de la version console de Two Point Campus (pour rester sur de la vue isométrique).

-Let it snow, Let it snow, Let it snow…-

Côté sonore, je regrette également que les bruitages (lorsque l’on clique sur tel ou tel personnage, tel ou tel objet) ne soient pas aussi drôles que dans l’excellent Hidden Folks sorti en 2017. En effet, dans ce projet développé par une seule personne, toute la partie son avait été réalisée intégralement à la bouche. Les fans de La Cité de la Peur avaient donc de quoi se régaler plus que de raison.

Hidden Through Time 2 loupe le coche sur ce point, et l’on pourrait même aller jusqu’à dire que l’ensemble manque un tantinet d’ambiance, voire de piment. Pour autant, s’il y a un aspect sur lequel il mettra tout le monde d’accord, il est clair que c’est sa partie « Contenu ». Chose d’autant plus rare dans un titre qui semble tout droit pensé pour les plateformes mobiles.

– La petite maison dans… l’oasis ? –

En vrac, on notera donc que le bébé de Rogueside propose pas moins d’une trentaine de maps, divisées en quatre ères historiques bien distinctes (d’où le nom du jeu). Que vous soyez fans des années 80 sauce fantastique (à la Stranger Things), ou que vous ayez un penchant plus net pour tout ce qui touche de près ou de loin à la Grèce antique (et pas en Toc), sachez que vous devriez sans mal trouver votre bonheur parmi les niveaux qui composent le jeu.

Ajoutez à cela un switch jour-nuit et/ou soleil-pluie en appuyant à tout moment sur la touche Triangle, et vous aurez là de quoi doubler votre temps de jeu en un rien de temps (certains objets n’apparaissent que sous des météos, et des heures de la journée, bien précises).

Enfin, last but not least, il est primordial de préciser la présence d’un mode Architecte. En effet, celui-ci vous propose non seulement de créer vos propres levels de façon véritablement complète ; mais il a en plus de ça le bon goût de vous laisser jouer avec ceux des autres joueurs à travers le monde. Autrement dit, grâce à cette feature, la rejouabilité du projet explose. Ni plus, ni moins.

-Silence sur le plateau, s’il vous plaît ! –

Vous l’aurez donc compris, cette « suite » ne révolutionne rien. Ce n’était visiblement pas l’objectif du studio, qu’on se le dise ! Si vous n’êtes pas très friands de ce genre de jeu estampillés « objets cachés », il est clair que ce n’est pas ce second épisode qui risque de vous réconcilier avec la formule.

Mais si, en revanche, vous cherchez un petit jeu qui détend, qui ne coûte pas très cher, et qui risque bien malgré lui de vous occuper un très long moment (JE T’AI ENFIN TROUVÉE, SALETÉ DE BANANE !!!)… eh bien vous savez quoi faire.

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