
Si certains connaissent la Belgique pour ses bières ou encore ses chocolats, il faut bien avouer que le plat pays a aussi et surtout un talent fou pour la BD. Tintin, Lucky Luke, Spirou, Boule & Bill, Cédric, XIII, Gaston Lagaffe… Tous ces personnages restent iconiques encore aujourd’hui. La preuve : le jeu vidéo « Les Schtroumpfs – L’épopée des Rêves » (Smurfs Dreams en anglais) verra les petits bonhommes bleus revenir sur nos consoles dans quelques mois. J’ai été invité à tâter la bête en avant-première, et je vous donne donc mes premières impressions sans plus tarder.
Annoncé le 29 avril dernier, ce tout nouveau projet s’apprête en effet à débouler le 24 octobre prochain, et ce à la fois sur PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series S, Xbox Series X, Nintendo Switch et PC. C’est pour ma part cette dernière version qui m’a été envoyée par l’éditeur. Ou tout du moins… une version preview des plus succintes (contenant 2 gros niveaux, pour un total d’environ 1h de jeu). Mais vous allez vite comprendre que ça m’a tout de même permis d’y voir plus clair quant à cette nouvelle aventure.


Tout d’abord, il faut savoir que cette Épopée des Rêves est signée par Ocellus Studio, la structure lyonnaise à qui l’on doit déjà le très sympathique Marsupilami – Le Secret du Sarcophage (paru en 2021). Sans surprise, on retrouve donc dans leur nouveau bébé cette même direction artistique pleine, notamment, de couleurs chatoyantes et de musiques enchanteresses. Un régal à la fois pour les yeux et pour les oreilles. Sur le plan technique le jeu reste propre et fluide (même en 4K), mais je rappelle que je réalise mes sessions sur une très grosse config Razer. En sera-t-il de même sur tous les supports ? Nul ne le sait encore.
Quoi qu’il en soit, le périple se présente cette fois sous la forme d’un platformer 3D, dans lequel la caméra est gérée de façon automatique. Comprenez par là que si le jeu Marsupilami était un jeu en 2D ressemblant à du Donkey Kong Country, ce nouveau projet schtroumpfant s’inspire pour sa part de titres tels que Sackboy: A Big Adventure ou encore Super Mario 3D World.


En termes de contexte scénaristique, la légende raconte qu’un certain sorcier (Gargamel, évidemment) n’a rien trouvé de mieux à faire de son dimanche que d’empoisonner les buissons de salsepareille, dans lesquels les Schtroumpfs piochent leur nourriture favorite. Voilà donc tout le village aux champignons plongé dans un sommeil des plus profonds, et c’est évidemment là que vous entrez en jeu.
Dès le menu principal on vous demandera quel personnage (masculin ou féminin) vous souhaitez incarner, et ce que vous décidiez de tenter l’aventure en solo… ou intégralement en coopération à 2 sur le même canapé (un mode multijoueur qui manquait d’ailleurs cruellement au jeu Marsupilami). Suite à quoi vous aurez droit à pas moins de 4 mondes, 12 niveaux principaux (d’environ 30 minutes chacun), 16 niveaux dits « annexes », 3 niveaux bonus (assimilables à des mini-jeux), et même des combats de boss ô combien impressionnants.


Manette en mains, j’ai pour ma part trouvé l’expérience agréable, bien qu’un peu redondante (oui, même en seulement 2 levels). Les niveaux sont sans doute trop longs, ce qui peut expliquer qu’une certaine lassitude se manifeste assez rapidement. Dans le même ordre d’idée, j’ai trouvé la lisibilité, notamment durant les sauts, parfois peu évidente (platformer 3D oblige !). Pour autant, j’ai apprécié le fait que chaque tableau représente un « univers » qui lui est propre.
En effet, les niveaux parcourus sont les rêves (et les cauchemars) des habitants du village. Ainsi, si le monde du Schtroumpf coquet m’a beaucoup plu et m’a paru intelligemment agencé (notamment grâce à une esthétique et un level design tout en miroirs, afin de coller à sa vanité), celui de la Schtroumpfette m’a semblé peu inspiré, et n’apportant rien de particulier à la formule. Bref, beaucoup moins fun.
Toutefois, en ce qui concerne mes impressions générales, je dois dire que j’ai pour l’heure été schtroumpfement surpris par la proposition. Visuels, sons, ambiance… Ce premier contact fut positif, et nul doute qu’il faudra garder un oeil sur cette Épopée des Rêves, prévue je vous le disais pour le 24 octobre prochain. Affaire à schtroumpfer d’ici-là !







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