
N’ayant pu me rendre, malheureusement, à l’événement Appartement 4 made in Sony (durant lequel la PlayStation 4 était jouable), j’ai décidé d’assister à l’Area Tour de Microsoft, histoire de tester la Xbox One via 12 jeux. Récit.
Vous le savez sûrement autant que moi, la PlayStation 4 et la Xbox One s’apprêtent à débarquer en France dans maintenant très peu de temps. C’est donc avec plaisir que je me suis rendu dimanche soir dans le 13ème arrondissement de Paris, accompagné de deux amis gamers. Ayant vu bon nombre de reportages sur la Xbox One, notamment à l’E3 ou encore à la Gamescom, force est de constater que, jusqu’à lors, mon choix se portait beaucoup plus sur la PlayStation 4 de Sony. Pas nécessairement en terme de jeux (car ne nous voilons pas la face, la plupart des titres à venir dans les prochains mois sont multi-plateformes), mais plutôt en terme d’interface, d’accessibilité, d’accessoires, de services, sans oublier l’aspect financier, bien évidemment.
Pourtant, lorsqu’on vous invite à venir tester 9 exclusivités Microsoft, ainsi que 3 jeux multi-plateformes (qui sortiront donc également chez Sony), c’est avec un grand sourire que vous acceptez. C’est donc dans un hangar, bénéficiant d’une hauteur sous plafond impressionnante, que se tenait l’événement. A peine entré dans le bâtiment, nous faisons face à un 4×4 américain (un Cadillac Cavalcade précisément) repeint aux couleurs de la Xbox One : noir et vert. Belle bête, d’autant qu’elle revêtait un noir mat des plus classieux !

Nous découvrons ensuite plusieurs (petits) stands, assez mal agencés il faut bien le dire, et pour la plupart placés à ras du sol. Grosse erreur d’organisation, car si le fait de s’asseoir sur des poufs fait déjà très cheap, cela vous oblige surtout à jouer à 30 centimètres des téléviseurs. Autrement dit, quoi de plus ridicule pour vanter les mérites d’une console next-gen que de nous montrer des bouillies de pixels en gros plan ?! Au niveau sonore, de la musique nous était diffusée tout au long de la soirée, passant sans problème de Skrillex à Rihanna, et de Chris Brown à Adele. Fort heureusement, des casques individuels (Turtle Beach) nous étaient proposés pour pouvoir profiter du son des jeux sans être dérangé par un brouhaha de tous les diables. Malheureusement, il faut bien le dire, les casques en question sont beaucoup trop lourds, et le son beaucoup trop grave pour pouvoir se sentir réellement impliqué dans l’action, dommage.
Au niveau de l’animation, là encore, ce fût le néant total. Aucune prise de parole, pas de DJ, ni de speaker, aucun lot à gagner, encore moins de débats ou de trailers. On nous refile des manettes, on joue et on s’en va, that’s it ! Peut clairement mieux faire… Seul un stand photo plutôt sympathique nous permettait (via une caisse dans laquelle se trouvaient des épées, boucliers, et autres ballons de foot) d’immortaliser la soirée via des clichés sur fond vert. Amusant, mais pas inoubliable.

Alors qu’en est-il de la console, des jeux, de la manette, me direz-vous !? Tout d’abord, premier constat : si la manette reprend les bons points de la manette Xbox 360, elle y ajoute deux nouveaux points noirs. Car en effet, le pad directionnel du pad Xbox One, tout en étant bien plus agréable au toucher que celui de sa grande soeur (difficile de faire pire), est très déplaisant à manipuler. Étant d’une taille relativement petite et ne ressortant pas assez de la manette, il sera difficile de l’apprivoiser en jeu. Je pense donc que nous nous en servirons uniquement dans les menus, ou en tout cas je l’éspère. Mais le plus gros souci de cette manette est ailleurs. En effet, les gâchettes LB et RB (L1 et R1 chez Sony) sont devenues horriblement dures. Difficile alors de ne pas avoir l’impression de presser l’interrupteur d’une cafetière à chaque utilisation. L’exemple le plus flagrant (et qui m’a définitivement écoeuré de ce pad) fut vécu sur la version Xbox One de FIFA 14. Vous le savez sans doute, pour changer de joueur lorsque vous défendez, il suffit de presser la gâchette gauche (à savoir LB). Or, cette dernière est tellement dure qu’il faudrait presque appuyer à deux mains dessus pour que l’action prenne effet à l’écran. Les jeux de sports mais également les FPS (où cette gâchette sert très souvent à viser) s’annoncent donc injouables avec ce pad Xbox One officiel. A l’heure qu’il est, je ne comprends toujours pas pourquoi Microsoft a fait ce choix de matériau, alors que sa console devait prôner la modernité…
Enfin, concernant les jeux à proprement parler, notons que si Peggle 2 s’annonce aussi excellent que son grand frère, que Zoo Tycoon nous a semblé prometteur tout en affichant un très fort retard graphique, et que Dead Rising 3 devrait trouver son public sans trop de soucis, force est de constater que les autres titres nous ont clairement déplu.


FIFA 14, pour revenir à lui, est bien évidemment beaucoup plus beau que ses homologues PS3 / Xbox 360. Mais est-ce suffisant ? En effet, quelques baisses de framerate se sont faites ressentir durant notre session de jeu, et si l’ensemble se montre plus « lisse », le jeu en lui-même reste terriblement générique. Et puisqu’à sa sortie le mois dernier, des millions de joueurs ont été déçus des versions actuelles, et qu’Electronic Arts leur a répondu d’attendre les versions next-gen pour se forger un avis plus légitime, je peux vous le dire : il y a du souci à se faire !
Killer Instinct, quant à lui, s’annonce plutôt sympathique. Pourtant, le premier « détail » qui choque, c’est le côté technique. Car si graphiquement, le jeu est loin d’être une claque (il pourrait tourner sans souci sur PS3 / Xbox 360), de nombreux ralentissements sont venus ponctuer les combats auxquels j’ai pu prendre part. A confirmer sur la version finale.


Enfin, c’est avec une boule au ventre que je suis allé tester Forza Motorsport 5. Car étant fan de la saga Gran Turismo devant l’éternel, mais ayant également adoré Forza 3 (contrairement aux médiocres Forza 4 et Forza Horizon), j’étais pressé de voir, d’entendre, et de sentir la bête. Quelle ne fut pas ma déception, mes amis ! Car si graphiquement, le jeu s’en sort très bien (malgré un classicisme à toute épreuve), on ne peut pas en dire autant des sensations de conduite, tout simplement inexistantes. Entre des voitures ultra-légères, une impression de lenteur affligeante, et des pneus qui crissent au moindre coup de volant (mention spéciale à ceux qui crachaient sur Gran Turismo concernant ce détail), je peux vous dire que ce n’est pas une douche froide que j’ai pris là, mais un tsunami de glace ! A noter que l’IA vous fonce dedans comme si vous étiez invisibles, et comme si cela ne suffisait pas, les temps de chargements sont extrêmement longs (3 minutes en moyenne).
Je ne reviendrai pas sur les « petits » jeux que sont Max The Curse of Brotherhood, Crimson Dragon, ou encore Loco Cycle. J’y ai très peu joué mais il faut bien reconnaître que l’on n’achète pas une console à 500 € pour ces titres-là. Idem pour Just Dance 2014 et le nouveau Kinect Sports Rivals, que je n’ai pas pris la peine d’essayer, n’étant pas un féru de ce genre d’ambiances.


Enfin, concernant Battlefield 4, sachez que je n’ai pu l’essayer (il fallait faire une queue de 30 mètres) mais que j’ai pu observer la bête. Graphiquement plus que correct, le FPS de chez EA ne devrait pas avoir de mal à se vendre comme des petits pains. Malheureusement, même en tant que spectateur, le tout semblait d’une banalité sans nom… Pour l’anecdote, sachez que c’est le seul jeu que l’on n’avait pas l’autorisation de filmer et/ou de prendre en photo. Étrange !
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