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Tembo The Badass Elephant, un titre trompeur ?

Publié par MonsieurToc le 21 juillet 2015
Publié dans: Tests. Tagué : avis, Badass Elephant, cosmocover, critique, fr, game freak, pc, pokemon, ps4, sega, steam, tembo the badass elephant, test, xbox one. Poster un commentaire

Si le nom de Game Freak ne vous dit rien, il en est sûrement autrement quant au catalogue de jeux de ce développeur japonais. Créateurs de tous les plus gros jeux Pokémon depuis le tout premier en 1996, ces programmeurs nippons sont également les papas de jeux tels que Mario & Yoshi (sorti en 1991 sur GameBoy) et Mario & Wario (sorti en 1993 sur Super Nintendo). En parallèle à ça, il faut savoir que Game Freak est un studio qui affectionne tout particulièrement les jeux d’action. Ils ont d’ailleurs développé Pulseman en 1994 sur Mega Drive. C’est donc sans surprise que l’équipe créée en 1989 revient aujourd’hui sur le devant de la scène avec un jeu prônant la vitesse… et la cacahuète. Explications.

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Tout d’abord, pour l’anecdote, sachez que Tembo The Badass Elephant, le titre qui nous intéresse aujourd’hui, est un jeu édité par SEGA. Passablement ironique, surtout lorsque l’on sait à quel point Game Freak était associé à l’univers Nintendo il y a de cela quelques années. Pour continuer dans ce sens-là, il est à noter que le jeu sera disponible dès le 21 juillet sur PC (via Steam), PlayStation 4 et Xbox One. Aucune console Nintendo en somme. Espérons que cela n’empêchera en rien le jeu de se faire connaître. Mais revenons-en à nos moutons… ou plutôt à nos éléphants ! Tembo est un pachyderme reléguant Dumbo, Babar et l’Éléphant Bleu au rang d’espèces sous-développées et bonnes à rien. Comprenez par là que le protagoniste que l’on dirige dans le jeu est un éléphant capable de marcher, courir, sauter, arroser, tourbillonner, planer, écraser, voltiger… Bref ! Je ne serai pas surpris qu’un DLC arrive prochainement pour que Tembo finisse par faire le café. Basé sur un système de scrolling horizontal, Tembo The Badass Elephant est un jeu que l’on qualifiera d’action-platformer en 2D. On pourra d’ailleurs mettre le terme platformer entre de gros guillemets tant l’action prime sur le reste tout au long de l’aventure. Premier constat fort sympathique, le jeu est beau. Très beau ! Des personnages aux décors en passant par les animations ou encore les onomatopées façon cartoon, Tembo The Badass Elephant enchante de A à Z. Les jeux de couleurs resplendissent à l’écran et on pourrait finalement croire que l’on est plongé dans un jeu tout droit sorti d’une bande dessinée. Un mélange entre Soldats Inconnus et Mercenary Kings, si vous préférez. En parlant d’influences, le jeu n’en manque pas, et bien qu’elles soient entièrement assumées, il m’a été difficile de ne pas les considérer comme un manque d’identité plutôt flagrant. De Sonic (tiens donc !) à Rayman Jungle Run en passant par Donkey Kong Country, TTBE n’a pas peur de piocher ici et là afin de plaire au plus grand nombre.

Loin de moi l’idée de dénigrer les licences susnommées, mais j’aurais aimé que le jeu se démarque encore un peu plus. Certes, incarner un éléphant soldat visant à détruire les méchants pas beaux à coups de dash et autres « coups de fesses », on ne peut pas dire que ce ne soit pas un tant soit peu original (et barré, on est d’accord !). Pour autant, c’est bien là la seule véritable feature capable de nous surprendre tout au long de notre périple. Car si l’aspect visuel du titre force le respect, on ne peut pas en dire autant côté gameplay. Un tutoriel de moins de 5 minutes suffira à vous mettre dans l’ambiance et, soyez rassurés, il ne vous faudra guère plus de temps pour assimiler les différentes possibilités offertes par la manette. Carré pour sprinter, Croix pour sauter, R1 pour faire jaillir de l’eau de sa trompe, sans oublier les traditionnelles combinaisons permettant, au choix, de planer, de faire une attaque tombée ou encore de glisser sous les parois. Classique mais efficace, dirons-nous. Le souci, c’est que si la théorie semble tout à fait concluante, la pratique, elle, est bien moins réjouissante. Tout d’abord, il faut savoir que les différents niveaux que contient le jeu ont pour vocation d’être parcourus à toute vitesse. Bien évidemment, rien n’est chronométré et vous pouvez vous contenter de marcher entre deux phases d’action, mais le level-design vous poussera encore et toujours à enchaîner les combos tout en sprintant. Ceci afin d’obtenir un meilleur score à la fin du level, mais aussi et surtout d’atteindre les 100%, comme sur bon nombre de jeux smartphones. C’est hélas un constat que l’on fera dès les premiers niveaux parcourus : TTBE a tout du jeu mobile. Certes, sa patte (d’éléphant) graphique est sublime, mais le principe reste très similaire à ce que l’on peut trouver sur iOS et Android de nos jours. Rien de bien méchant, me direz-vous. Le souci provient surtout du fait que le titre vous demandera la coquette somme de 12.99 € afin d’être acheté (11.69 € pour les abonnés PlayStation Plus). Il eût été judicieux, dans ces conditions, de proposer un challenge plus long (une après-midi suffira à faire le tour des 18 niveaux du jeu), ou encore quelques bonus de ci de là, tels que des costumes ou encore des persos aussi barrés que Tembo, que l’on pourrait incarner après le générique de fin. Au lieu de ça, seul un système de classements fait office de récompense ultime. On cherchera bien à débloquer les trophées PSN affiliés au jeu pour le terminer dans tous les sens. Hélas, mille fois hélas, ceux-ci ne sont pas plus d’une dizaine et ne sont même pas accompagnés du sempiternel trophée Platine.

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Pour en revenir au gameplay à proprement parler, précisons que c’est surtout la difficulté en dents de scie qui pourra en rebuter plus d’un, tandis que le manque de lisibilité de l’action m’a, pour ma part, achevé. Comprenez par là que vous ne verrez pas toujours idéalement (doux euphémisme) le chemin que vous devrez emprunter. Pire, à grande vitesse il vous sera quasiment impossible de discerner les obstacles et autres explosifs mortels disséminés sur votre chemin. Rien de bien grave en théorie. Malheureusement, il est impératif de noter que Tembo The Badass Elephant n’est pas un jeu proposant des vies illimitées. En plus de prendre des coups qui feront bêtement chuter votre barre de vie jusqu’à un seuil critique, vous aurez donc tout le loisir d’apercevoir l’écran de continues que l’on avait perdu l’habitude de voir ces 20 dernières années. Une fois arrivé au bout de vos tentatives, ce sera bien évidemment le game over absolu. Pour éviter cela, sachez tout de même que des cacahuètes dorées géantes sont à collecter à travers chaque level, vous octroyant ainsi une vie supplémentaire pour chacune d’entre elles. Malgré cela, on ne peut que déplorer le fait de prendre des coups, et à fortiori de mourir, alors que l’on a tout fait pour réussir tel ou tel niveau sans encombre. Un missile par-ci, une bombe par-là… Nombreux seront les obstacles et autres projectiles à débarquer d’on ne sait où durant notre périple, accentuant encore et toujours notre frustration. Des mécaniques de gameplay que l’on imagine pleinement assumées là encore, car elles sont tout bonnement empruntées aux die and retry les plus connus. Pour autant, ce qui rend ces derniers captivants est sans aucun doute le système de vies infinies. On ne passerait pas autant de temps, par exemple, sur un Trials Fusion ou un Rogue Legacy si l’on était restreint par une dizaine de vies à chaque tentative de réussite. Principe que le studio Game Freak ne semble pas forcément avoir assimilé au travers de ce Tembo The Badass Elephant.

Vous l’aurez compris, Tembo The Badass Elephant est un petit jeu qui avait tout pour plaire sur le papier. Fort d’une ambiance décalée et très cartoonesque dans l’âme, il n’en fallait pas plus pour convaincre les vieux briscards tels que moi. Je tiens donc à remercier l’équipe de Cosmocover pour m’avoir permis de tester la bête (c’est le cas de le dire), et ce dans sa version PlayStation 4. Loin d’être un jeu à jeter, le titre reste une expérience à tenter à partir du moment où l’on sait où l’on a mis les pattes. A noter qu’une démo est d’ores et déjà disponible sur le PlayStation Store. Vendu un peu moins de 13 € et pesant un chouïa plus que 2 Go, Tembo The Badass Elephant propose des graphismes 2D absolument époustouflants ainsi qu’une bande-son très correcte. En parallèle à ça, la durée de vie reste assez mince, le gameplay quelque peu bancal, et son manque de bonus aura tendance à démotiver les plus téméraires. Une petite déception pour ma part, une future drogue addictive pour certains d’entre vous. A vous de voir ce que vous attendez d’un action-platformer 2D en 2015. Game Freak signe là un jeu à l’aura somme toute charmeuse, loin d’être banal, mais qui, selon moi, aurait gagné à être un peu plus peaufiné. Ne vous y trompez pas ! A bon entendeur…

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RONIN, mon test de la version finale

Publié par MonsieurToc le 30 juin 2015
Publié dans: Tests. Tagué : avis, cosmocover, devolver digital, early access, fork parker, fr, gog, hotline miami, iam, jean reno, mark of the ninja, not a hero, pc, robert de niro, ronin, samouraï, shurik'n, shuriken, steam, test, trailer. Poster un commentaire

Ronin est un mot que l’on retrouve dans beaucoup d’oeuvres culturelles, quelles qu’elles soient. Prononcé RONAIN (et pas RONINE), ce terme désigne le plus simplement du monde les samouraïs solitaires du Japon féodal. Ils n’avaient ni dieu ni maître, en somme. C’est donc tout naturellement que le rappeur Shurik’n (du groupe IAM) nous avait habitués à ce mot au travers de son morceau très justement intitulé Samouraï en 1998. La même année (décidément) sortait RONIN, un film coup de poing réalisé par John Frankenheimer, avec notamment Jean Reno et Robert de Niro, ainsi que de superbes courses-poursuites en berlines.

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Nous voici en 2015, et c’est cette fois-ci Devolver Digital qui est aux commandes, éditeur devenu numéro 1 de la scène indépendante ces dernières années, grâce à la main de fer de monsieur Fork Parker, mais également grâce au parti pris d’éditer des jeux somme toute très violents et teintés d’une aura délicieusement rétro. On listera par exemple les célèbres Hotline Miami 1 et 2, ou encore le complètement barré Not A Hero sorti tout récemment. Je ne suis donc pas surpris le moins du monde de voir débarquer un nouveau jeu de la même famille si je puis dire, et ce dès le mardi 30 juin 2015 sur PC. Disponible depuis plusieurs mois en early access, RONIN, puisque c’est le soft qui nous intéresse aujourd’hui, est un titre développé par Tomasz Waclawek (à lui tout seul). Le moins que l’on puisse dire c’est que son projet a connu des hauts, mais surtout des bas. Si le concept du jeu a en effet de quoi séduire sur le papier, la pratique s’avère bien différente de ce à quoi l’on était en droit d’espérer. Pour résumer, RONIN est décrit par son développeur comme un jeu d’action-platefome en tour par tour… Pas très vendeur tout ça. Heureusement les premières images et autres trailers de gameplay nous avaient vite montré la voie. Fans de Mark of the Ninja ou encore de Shank, le projet semblait clairement intéressant. Incarner une tueuse silencieuse dont le visage est caché par un casque de moto (la légende ne nous dit pas si elle a un aigle sur le dos), déchiqueter du méchant au katana, pirater des ordinateurs, puis repartir en silence vers sa bécane pour aller faire justice ailleurs. Avouez que le concept est séduisant. Sans oublier que, comme très souvent, le jeu est en 2D, qu’il se veut résolument retro, et que le challenge est au rendez-vous. Oui mais voilà, ça c’était avant… Avant que l’on pose la main sur le jeu.

J’ai pour ma part commencé directement à y jouer au pad PS4, une habitude qui ne me quitte plus dès lors que je joue sur PC et qui rend la chose bien moins désagréable qu’à l’accoutumée. Ce qui nous choque, de prime abord, c’est l’aspect somme toute très vide des décors. Le jeu n’est pas moche, et artistiquement il est même plutôt agréable à l’oeil, mais je cherche encore son identité. Tout y est terriblement générique, presque sans saveur, mais passons… Deuxième constat clairement déstabilisant : le jeu tourne à 30 images / seconde maximum, et se permet même d’afficher un tearing de tous les diables, et ce, que les options graphiques soient activées ou non. Autant dire que l’aspect technique de RONIN n’impressionne pas. Il inquiète, même. Mais alors, la question qui vous taraudera sûrement l’esprit, si vous décidez de lâcher les 12.99 € nécessaires à son obtention (19.99 € en édition spéciale incluant la bande-son), est la suivante : ce jeu vaut-il vraiment le coup ? Eh bien, pas si sûr, ma bonne dame ! En effet, si l’on passe outre son aspect visuel d’une pauvreté affligeante et sa bande-son bien trop sommaire (on ne s’attendait pas à du Hotline Miami non plus, mais on peut faire du son zen de bonne qualité me semble-t-il), il nous reste deux choses à étudier : son gameplay et sa durée de vie (15 niveaux répartis en 5 contrats à accomplir). Si cette dernière s’annoncera plus ou moins longue selon vos talents, mais également en prenant en compte le fait que vous aimeriez peut-être un peu plus de variété sur la forme au fil du jeu, je dois avouer que c’est surtout le gameplay qui m’a fait passer un très mauvais moment sur ce RONIN. Au-delà de tous les autres points qu’il faudrait retravailler, je persiste à dire qu’en l’état, ce gameplay foireux fait de RONIN un jeu à éviter.

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Comprenez-moi, je suis le premier à défendre les projets indépendants quels qu’ils soient, à fortiori quand ils sont un tant soit peu originaux. Mais je ne peux m’empêcher ici de penser que l’implantation du tour par tour est une très mauvaise idée. Pour résumer, sachez que, contrairement à ce que l’on pourrait tous penser de prime abord, RONIN n’est absolument pas un jeu basé sur l’infiltration. Il est aisé de se méprendre à son sujet, et j’avoue avoir été quelque peu trompé par les premières images du jeu. Au final c’est bel et bien un jeu d’action plus ou moins tactique qui ne laisse que très peu de place à la réflexion. Le problème, c’est que lorsque vous êtes repéré en pleine mission (et autant vous dire que ça arrive quasiment à chaque fois puisque le jeu l’impose), vous ferez face à des ennemis redoutables. Ils ne sont pas bien effrayants, oh non, mais vous tueront en un coup si vous n’assimilez pas le gameplay du jeu en quelques minutes. Concrètement, dès lors qu’un adversaire vous a entendu, vu, ou est carrément en train de vous viser avec son pistolet 357 Magnum (alors même que vous n’êtes pas encore entré dans la pièce), le système de combat au tour par tour s’enclenche. Le véritable dilemme provient du fait que vous ne pouvez pas bouger avec le stick gauche comme vous pouviez le faire quelques secondes auparavant (avant que l’on vous repère). Non madame, une fois entré en mode combat, vous ne pouvez plus vous déplacer qu’à l’aide du stick droit. Ce dernier étant réservé aux sauts de ninja, je vous laisse imaginer les pas de danse que vous allez devoir effectuer pour vous en sortir. La problématique vient aussi et surtout du fait que le tout est très aléatoire. Parfois vous sauterez n’importe comment (la gestion des sauts est tout simplement catastrophique) et vous vous en sortirez indemne. A contrario, parfois vous passerez 5 bonnes minutes à élaborer une tactique ingénieuse (saut derrière l’ennemi, coup de katana, puis rebond sur un deuxième mur afin d’abattre son collègue…) pour finalement vous voir mourir bêtement car : soit le jeu a très mal pris en compte votre saut et l’a exécuté d’une manière que l’on qualifiera de folklorique, soit votre tactique s’est parfaitement exécutée mais le jeu a décidé que les ennemis étaient invincibles et / ou avaient quatre paire d’yeux dans le dos… Frustration, quand tu nous tiens !

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J’ai donc tenu pour ma part un peu plus de trois heures dans ce joyeux bazar, en recommençant un nombre incalculable de fois certaines missions pourtant d’apparence très simples. Je rappelle également que mon test est basé sur la version finale du jeu qui m’a été gracieusement fournie par l’éditeur Devolver Digital. Je ne saurais dire dans quel état de nerfs je serais probablement à l’heure actuelle si j’avais dû payer ce RONIN. A vous de voir, désormais, si votre patience supportera ce gameplay plus que fastidieux (le viseur permettant de sauter -théoriquement là où on le veut- est notamment l’un des pires jamais vus dans un jeu vidéo). Pour ma part je ne suis que déception. J’attendais sincèrement ce titre comme un nouveau ténor du genre. Fan de 2D, de jeux retro, et d’ambiance très ninja dans l’âme, je me devais d’essayer ce tout nouveau projet. Manque de chance (et de travail), on ne peut pas dire que celui-ci entrera dans la catégorie des perles indépendantes signées Devolver. En espérant que les développeurs du jeu redoubleront d’efforts pour nous proposer quelque chose de plus léché la prochaine fois. Il est juste triste de lire que si le jeu a d’abord vu le jour en early access, c’était bien évidemment afin d’écouter les critiques des joueurs et ainsi proposer une expérience quasi-parfaite dans la version finale… Encore une preuve que ce mode de fonctionnement reste encore aujourd’hui très imparfait.

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PES 2016 se trouve une date de sortie !

Publié par MonsieurToc le 12 juin 2015
Publié dans: News. Tagué : bande-annonce, date, extrait, fr, France, gameplay, konami, metal gear solid V, neymar, pc, pes 2016, ps3, ps4, sortie, trailer, Xbox 360, xbox one. Poster un commentaire

Amateurs de ballon rond, et notamment en jeu vidéo, réjouissez-vous ! Après un Pro Evolution Soccer (que l’on abrègera PES comme à l’habitude) quasi-parfait sorti en novembre 2014, nombreux étaient les joueurs à se poser la fameuse question : le studio Konami va-t-il pouvoir faire encore mieux cette année ? Voici quelques éléments de réponse.

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Tout d’abord, sachez-le, c’est officiel, PES 2016 sortira le 17 septembre en France (le 15 septembre aux USA), soit avant FIFA 16. Concernant les supports visés, on retrouve sans surprise la PlayStation 4, le PC, la Xbox One, la PlayStation 3, ainsi que la Xbox 360. De quoi satisfaire tout le monde, donc, même si PES 2015 n’avait été réellement hallucinant que sur PlayStation 4 et PC. On espère donc que Konami saura rapidement maîtriser la Xbox One. L’autre grande question que les fans avaient pu se poser suite au clash, entre Hideo Kojima (créateur de Metal Gear Solid, notons d’ailleurs que le très attendu Metal Gear Solid V : The Phantom Pain sortira tout juste deux semaines avant ce nouveau PES) et Konami, était de savoir si, comme dans PES 2015, l’opus suivant aurait l’autorisation d’utiliser le Fox Engine (propriété de monsieur Kojima). La réponse est heureusement oui, Kojima et Konami ayant visiblement trouvé un terrain d’entente. Le moteur graphique qui avait fait des merveilles l’an dernier pourra donc à nouveau nous faire saliver.

En parlant d’améliorations, sachez qu’outre le fait que Neymar est officiellement devenu la nouvelle égérie de la licence, ce tout nouveau PES apporte, du moins sur le papier, quelques ajouts que les fans apprécieront certainement. En ce qui concerne le gameplay, tout d’abord, il semblerait que Konami ait retravaillé son moteur physique, rendant ainsi les collisions encore plus réalistes. Le communiqué indique que les duels aériens ont été la priorité durant le stade de développement. Les 1 contre 1 pourront se gérer de manière plus rapide, et les dribbles paraîtront au final plus faciles à réaliser. On nous affirme également que l’Intelligence Artificielle a elle aussi été améliorée,  et que l’on pourra enfin célébrer manuellement nos buts. Quant aux gardiens, il semblerait qu’ils aient bénéficié d’un soin tout particulier. Véritable défaut de tous les jeux de foot depuis la nuit des temps, il est vrai que l’on peste très souvent contre son gardien, bien souvent incapable de faire ce qu’on lui demande. Ces derniers auront donc maintenant des statistiques individuelles encore plus précises, telles que leur capacité à dégager la balle, à la rattraper, ou encore à plonger. De quoi choisir le gardien idéal pour votre future équipe, donc.

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Concernant le jeu à proprement parler, on nous annonce une Ligue des Masters entièrement repensée, laissant beaucoup plus de place aux joueurs solo. Tandis que les graphismes ont, semble-t-il, encore monté d’un cran, que la météo dynamique fait son grand retour et qu’on nous promet évidemment une physique de balle encore meilleure et des animations toujours plus réalistes. Pour terminer, sachez que le mode MyClub inclura désormais de nouveaux levels à passer, que le jeu proposera un tout nouvel angle de caméra éloigné, mais également deux ajouts très attendus… En effet, sachez que les commentaires anglais seront désormais orchestrés par Peter Dury et Marco Hagemann. Doit-on en conclure que Grégoire Margotton et Darren Tulett vont eux aussi nous laisser enfin tranquille ? Avouez qu’on en rêve tous depuis maintenant des années (oui car l’époque de Christophe Dugarry n’était pas franchement une réussite non plus). Enfin, last but not least, Konami a révélé aujourd’hui que, malgré le manque de licences présentes de base (bien que l’on n’en sache pas plus sur le contenu des équipes de cette année), les versions PlayStation 4 (et PlayStation 3, mais c’était déjà le cas auparavant) nous permettront enfin d’importer dans le jeu nos fichiers modifiés, qu’il s’agisse de maillots, de logos, de visages etc… On attend donc avec impatience les créations toujours hallucinantes de la communauté PES.

Espérons que l’on en apprendra encore plus très prochainement sur ce PES 2016 qui s’annonce d’ores et déjà très agréable pour les fans de la licence. Si ce dernier arrive à faire aussi bien voire mieux que PES 2015, autant dire que le monde du foot en jeu vidéo tiendra enfin sa licence de référence. Tout du moins dans la catégorie des jeux qui n’incluent pas des femmes à défaut de réelles améliorations… Afin de patienter jusqu’au 17 septembre pour célébrer comme il se doit les 20 ans de la licence, je vous laisse donc en compagnie de mon test PlayStation 4 concernant PES 2015, sorti, comme je vous le disais, en novembre dernier.

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Shadow Warrior 2 annoncé pour 2016 !

Publié par MonsieurToc le 11 juin 2015
Publié dans: News. Tagué : 1997, 2013, annonce, avis, bande-annonce, critique, devolver, duke nukem, e3 2015, français, hard reset, hotline miami, lo wang, pc, ps4, shadow warrior 2, trailer, wang, xbox one. Poster un commentaire

Le studio indépendant Flying Wild Hog (créateurs notamment de Hard Reset ou encore, justement, de Shadow Warrior) ainsi que leur éditeur Devolver Digital (Hotline Miami, Not A Hero…) sont fiers de nous annoncer aujourd’hui la sortie du très attendu Shadow Warrior 2 pour 2016. Ce dernier verra le jour sur PC, mais également sur PlayStation 4 et sur Xbox One.

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Sorti en décembre 2013 sur Steam, puis un an plus tard sur consoles new-gen, le premier Shadow Warrior avait su trouver son public grâce notamment à des mécaniques de gameplay simplistes mais jouissives, un fun immédiat, ainsi que des blagues (moisies) débitées à longueur de temps par le héros du jeu : Lo Wang. Sa phrase d’accroche étant régulièrement « Who wants some wang ? », autrement dit « Qui veut de la bite ? » (ah bah oui, je vous avais prévenu).

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Le succès fut à la fois critique et public, et était également dû au fait qu’il s’agissait du remake du tout premier Shadow Warrior. Celui-ci, sorti en 1997 sur PC et développé par les créateurs de Duke Nukem, était typiquement l’équivalent d’un jeu estampillé Duke, badigeonné de sauce aigre-douce. En attendant 2016, donc, pour connaître la suite des (més)aventures de l’ami Lo Wang, sachez que le jeu sera jouable à 4 en co-op (online uniquement) et qu’il sera truffé de missions aléatoires en solo. On a hâte d’en savoir plus.

Cela tombe plutôt bien, puisque le jeu sera présenté sur Twitch ce lundi 15 juin à 21h30 (heure française), et ce, par l’équipe de Flying Wild Hog en personne. Pour ceux qui n’auraient pas connu le remake de 2013, je vous laisse avec le montage vidéo que j’avais réalisé à l’occasion de sa sortie sur PlayStation 4 fin 2014. ♫ You got the poweeeer ♫

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Jurassic World, à voir ou à fuir ?

Publié par MonsieurToc le 10 juin 2015
Publié dans: Critiques Cinéma. Tagué : avis, bande-annonce, chris pratt, critique, extrait, film, français, jurassic world, mr toc, omar sy, streaming, télécharger, trailer. 5 Commentaires

Il est des souvenirs que l’on aime se remémorer. Avoir une dizaine d’années lorsque l’on voit pour la première fois un film comme Jurassic Park, c’est forcément un choc. J’étais qui plus est un enfant fasciné par tout ce qui touchait aux dinosaures (livres éducatifs, jouets, posters…). La logique m’a donc à l’époque poussé à aller voir au cinéma Jurassic Park 2 : Le Monde Perdu, ainsi que Jurassic Park III quelques années plus tard. Une trilogie que j’affectionne tout particulièrement, donc, et qui trône à l’heure actuelle sur mon étagère à Blu-Ray.

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Pour autant, qui aurait cru que cette saga reviendrait faire un tour dans nos salles obscures 22 ans après la sortie du premier volet ? Je mentionne avant tout le premier film car, bien que beaucoup de gens ne soient pas au courant, Jurassic World est considéré par son réalisateur comme la suite directe des événements contés en 1993. Et le réalisateur parlons-en ! Colin Trevorrow, c’est son nom, n’est pas spécialement connu du grand public (ni même de la profession). Son parcours derrière le caméra se résume jusqu’ici à un seul long métrage, Safety Not Guaranteed (en 2012). Alors forcément, lorsqu’en 2014 on nous annonça que ce monsieur serait le chef d’orchestre de ce grand retour cinématographique, le scepticisme était de rigueur. Pour être honnête, j’ai même décidé de ne visionner aucune image, aucun teaser, ni même aucune bande-annonce de ce fameux Jurassic World depuis son annonce officielle. Ceci afin d’éviter tout risque de spoil évidemment, même léger. Mais aussi et surtout parce que j’avais peur. Peur d’être déçu, peur de ne plus ressentir cette envie irrépressible de courir en salles pour savoir ce que donne le produit fini. Maintenant que j’ai pu visionner ce quatrième volet des aventures de nos amis (!) dinosaures, je peux vous le dire : oui, j’ai bien fait de me priver de trailers, et oui, j’ai bien fait de me déplacer. Verdict ici, maintenant, et sans spoil messieurs dames !

Je vous le disais, Colin Trevorrow n’est pas nécessairement le réalisateur le plus connu de la décennie (un fait que ce Jurassic World entend bien corriger sur le long terme). Pour autant, le film étant produit par Universal Pictures, quelques acteurs que nous qualifierons de bankables ont fait le pari (risqué, certes) de jouer dans cette superproduction. Commençons par le commencement, puisque le héros du film, à savoir Owen Grady, est incarné par Chris Pratt. Le beau Chris est à la mode, et ce ne sont pas Les Gardiens de la Galaxie qui viendront me contredire. Je reviendrai un peu plus tard, cependant, sur la notion de héros au sein du film Jurassic World. Deuxième tête d’affiche et non des moindres, j’ai nommé Bryce Dallas Howard. Derrière ce nom à coucher dehors se cache la fille du célèbre acteur / réalisateur Ron Howard. La sublime rouquine, que vous avez sans doute déjà aperçue dans Le Village ou bien dans Spider-Man 3, campe ici la responsable du parc à dinos, Claire Dearing. Ajoutez au casting un Irrfan Kahn (vu notamment dans L’odyssée de Pi) pour interpréter monsieur Masrani, l’acteur B.D. Wong venu incarner le même Docteur Henry Wu qu’en 1993 ou encore Vincent D’Onofrio, alias l’engagé Baleine de Full Metal Jacket, dans la peau du peu scrupuleux Hoskins. Quant à notre frenchie Omar Sy, il est également de la partie, et vous allez voir qu’on aurait nettement pu s’en passer. Point de rumeurs fondées, donc : Jeff Goldblum, alias Ian Malcolm, n’est pas de la fête. A moins que…

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En effet, le film distille plusieurs easter eggs tout au long de ses 125 minutes, et l’un d’eux m’a tout particulièrement frappé. Vous vous amuserez sûrement autant que moi à essayer de déceler tous les clins d’oeil possibles et imaginables (sans parler de ceux qui ne sont justement que le fruit de notre imagination), mais sachez que le mathématicien (ou plutôt chaoticien comme il aimait à le rappeler) incarné par monsieur La Mouche dans les premiers volets de la saga Jurassic Park est bel et bien présent dans Jurassic World. Pas physiquement, cependant. A vous de bien observer… Quoiqu’il en soit et pour terminer sur la partie concernant le casting, je dois avouer que j’ai trouvé le jeu d’acteur des intervenants plutôt convaincant. Les seuls moments où j’ai pu tiquer n’étaient à vrai dire dus qu’aux scènes en elles-mêmes, parfois extrêmement empreintes de clichés, hélas. La transition est facile, je vous l’accorde, mais je me devais de développer un tantinet mes propos tenus plus au-dessus. L’un des principaux défauts du film, selon moi, est le fait qu’il place le personnage d’Owen Grady en tant que héros. Comprenons-nous bien, Chris Pratt a les épaules (littéralement) pour ce rôle, mais plusieurs points noirs viennent entacher l’ensemble.

Tout d’abord, le gars en question est un ancien militaire de la Navy. Cliché certes, mais aussi et surtout : incohérent. En effet, on fait ici appel à lui pour… vérifier l’état des installations électriques et dresser des raptors. C’est vrai, quoi de plus normal après tout ? Le souci, en plus du fait qu’il joue avec ces carnivores imprévisibles comme avec des toutous, c’est que toutes les scènes d’action gravitent autour de ce personnage, là où Jurassic Park avait le bon goût de ne poser absolument personne en tant que héros. Souvenez-vous, Alan Grant était au centre de tout ça, certes, mais n’avait pas le profil type du mec qui sauve tout le monde. Ici, Chris Pratt est clairement LE lascar qui tape sur des bambous et c’est numéro 1 dresse des machines à tuer en faisant le café et en postant le tout sur Snapchat pour plaire aux filles. Et sans forcer, qui plus est ! Un aspect très blockbuster qui pique un peu. Deuxième défaut, je vous le disais un peu plus tôt, la prestation d’Omar Sy. Pas que le bonhomme soit dérangeant en soi, mais soyons clairs : non seulement son personnage, dénommé Barry, ne sert strictement à rien dans l’histoire, mais il a en plus l’audace de très mal interpréter les 5 lignes de dialogues qui lui sont allouées. A base de « C’est vraiment n’importe quoi ! », ou encore « Non mais tu entends ça ? ». Clairement, on lui préférera son rôle actuel dans les publicités pour la marque de boisson gazeuse Finley (expérience EXIGÉE !). Quoique… Je suis taquin, mais on ne peut pas s’empêcher de sentir une fois encore l’opération un peu bankable du moment qui consiste à engager des acteurs qui buzzent plutôt que des acteurs qui collent au format, et plus généralement à l’histoire.

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C’est donc le moment pour moi de vous évoquer le scénario. Car oui, contrairement à ce que les mauvaises langues auraient pu laisser entendre ces dernières semaines (voire ces derniers mois), Jurassic World bénéficie bel et bien d’un scénario. Classique, cliché, et incroyablement prévisible, certes, mais il a au moins le mérite d’exister. Pour résumer le synopsis de départ, l’intrigue (très mauvais choix de mot, pour le coup, mais j’avais envie de le placer) se déroule sur Isla Nublar, et ce 22 ans après les (més)aventures que l’on a connu dans le tout premier film. Le parc du regretté John Hammond (l’homme qui dépensait sans compter) n’est plus qu’une ruine laissée à l’abandon tandis que Jurassic World (le nouveau parc, pour les deux du fond qui ne suivent pas) attire 20 000 personnes en moyenne quotidiennement. C’est dans ce cadre ultra-moderne et très sécurisé (en comparaison du tout premier parc notamment) que vont débarquer deux bambins. On apprend au bout de quelques minutes qu’ils sont là pour passer tout le week-end dans le parc avec leur tante Claire (la fameuse responsable du parc). Souci : c’est une working girl qui ne pense à absolument rien d’autre qu’à son boulot. Elle va donc laisser les deux enfants en question en compagnie de l’une de ses employées, en imaginant qu’ils s’amuseront comme des petits fous, avec ou sans elle. Dit comme ça, n’y allons pas avec le dos de la cuillère, le film a l’air moisi. En tous les cas en ce qui concerne sa partie scénaristique. Mais c’était sans compter (décidément !) sur nos amis les dinosaures. Oui car, on oublie trop souvent de le préciser : les stars du film, ce sont eux ! A ce propos, vous serez sûrement ravis autant que moi d’apprendre que pas moins de 16 races différentes ont leur place dans le film : l’Ankylosaure, l’Apatosaure, l’horrible Dimorphodon, le Pteranodon ou encore le flippant Mosasaure, ils sont tous là !

Tout ce beau monde pourrait donc vivre un superbe week-end aux frais de tatie Claire (tatie Danielle était déjà prise ailleurs), si et seulement si les dirigeants du parc n’avaient pas décidé de concevoir une toute nouvelle espèce : l’Indominus Rex. Un mix d’ADN entre un T-Rex (forcément), des grenouilles, des rats, et probablement un peu de surimi (on nous dit que c’est top secret alors soyons imaginatifs !). S’en suivront des tonnes et des tonnes de scènes d’action parfaitement mises en scène. Les effets numériques sont d’une rare beauté et, mis à part quelques particules floues un poil gênantes sur les vélociraptors notamment, les bêbêtes sont à croquer (!). La scène finale (ou presque) est d’ailleurs tout bonnement impressionnante et le côté grand-spectacle hollywoodien fait que la mayonnaise prend à 200 %.

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C’est d’ailleurs ce que l’on retiendra d’office quant à ce Jurassic World. Sans aucun doute moins bavard (et par extension moins réfléchi) que ses prédécesseurs, il assume pleinement son rôle de petit frère agité dans la chronologie. Divertissement complet et (presque) prenant du début à la fin, j’ai pour ma part trouvé l’expérience très agréable. A noter que dans mon cinéma, comme dans beaucoup d’autres, le film est proposé, au choix, en VF (2D ou 3D) ou en VOSTFR (2D ou 3D). Autant dire que chacun a des chances d’y trouver son compte. Un mot sur les musiques également, car si les nouvelles compositions collent parfaitement à l’ambiance, tantôt posées tantôt incroyablement stressantes, il faut bien avouer que ce sont surtout les anciens thèmes de monsieur John Williams (réorchestrés pour l’occasion) qui nous feront chavirer dans un élan de pure nostalgie façon crétacé. Avant de conclure, j’aimerais tout de même placer (sans mauvais jeu de mot) quelques lignes concernant l’aspect « placement de produit » tout juste flagrant dans ce quatrième volet de la franchise. Si au départ, cela a pu m’interpeller de voir du Samsung, du Pepsi, du Starbucks, ou encore du Margaritaville en gros plan, j’ai également vite compris le raisonnement. Certes, le placement de produit est réel, mais il est également très bien utilisé, car Jurassic World est aussi et surtout une critique un brin satirique de notre société. N’allez pas y voir de la philosophie de comptoir, attention ! Je tiens juste à rappeler les faits : les principaux protagonistes du film sont sans cesse critiqués pour avoir fait de ce parc un endroit vide de sens, où les créatures sont artificielles, et où le profit est le seul maître à bord. Sans sponsor, pas d’actionnaires, sans actionnaires, pas d’attractions. Ce qui est terriblement vrai pour le parc l’est tout autant dans la réalité. Voilà donc une manière des plus intelligentes de placer quelques trademarks de-ci de-là sans que cela ne vienne à aucun moment gâcher le déroulement du film.

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Vous l’aurez compris, Jurassic World est clairement une excellente surprise. Là où on pourra lui reprocher son aspect blockbuster à outrance et ses clichés assez pesants sur le long terme (sans parler du côté pseudo débilo-romantique à deux balles), nul doute que monsieur Colin Trevorrow a assuré la réalisation avec brio. Ce n’est pas du Steven Spielberg, et nous les fans en sommes les premiers attristés, mais avouons que, dans son registre, ce quatrième opus envoie du pâté ! Les effets numériques sont, pour la plupart, saisissants, tandis qu’on en prend plein les yeux et les oreilles durant 2 heures sans voir le temps passer. J’ai en revanche tendance à préférer les animatroniques des anciens volets, car paradoxalement, je trouve les dinos de 1993 plus crédibles. Qu’à cela ne tienne, et quand bien même l’aspect scénaristique de l’ensemble affiche un niveau tout de même bien moins captivant que celui de ses grands frères, Jurassic World est une réussite. Pas toujours adroit dans son approche, pas toujours crédible, il n’en reste pas moins que l’on passe un superbe moment de cinéma devant cette nouvelle itération somme toute plus moderne que ce que l’on avait vu jusqu’ici. Les fans de dinos en auront pour leur argent, les cinéphiles underground aussi, espérons simplement que, si suite il y a, cette dernière sera plus axée sur le scénario, et moins sur les vannes moisies de monsieur Pratt, tombeur de ces dames. C’est dit. Et TOC !

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