On y est ! Après des années à supplier SEGA de penser ne serait-ce qu’un minimum à nous concernant l’excellente licence Yakuza, il semblerait que les fans puissent être soulagés en ce mercredi 27 juillet 2016. Explications (merci à Lucie pour l’envoi du communiqué de presse).
Septembre 2006. Yakuza premier du nom débarquait sur nos consoles PlayStation 2 façon tsunami, détruisant sur son passage tout ce qu’on avait pu connaître en matière d’intrigue, d’action, ou encore de mini-jeux. Pour l’occasion, le titre made in SEGA était même traduit en français, eh oui ! Si cela peut paraître anodin, sachez tout de même que cela n’a plus jamais été le cas après ça, la faute à des ventes européennes catastrophiques.
En cause ? L’éternelle comparaison faite par les joueurs occidentaux avec un certain GTA… Pourtant, les connaisseurs dont je fais partie ne vous le diront jamais assez : Yakuza n’est absolument pas un GTA-like, contrairement au très bon Sleeping Dogs par exemple. Alors après un Yakuza 2 très sympathique, il fallait bien passer sur la génération de consoles suivantes. Ce fut chose faite avec l’incontournable Yakuza 3 (censuré et amputé, hélas, de pas mal de contenu… Paraît que ça nous aurait choqué… Sont comiques ces japonais parfois !). Suivirent très logiquement l’excellent Yakuza 4, mais aussi le très moyen Yakuza : Dead Souls, sorte de spin-off version zombie (oui car celui-là, les bouffeurs de bacon étaient sûrs d’apprécier comme il se doit, nous a-t-on dit à l’époque).
Yakuza Kenzan, spin-off se déroulant dans un Japon féodal de toute beauté, n’étant jamais sorti chez nous (pourtant c’était l’un des meilleurs, croyez-moi…), et au vu des ventes catastrophiques de Yakuza 4 dans nos contrées, il y avait fort à parier pour que l’excellentissime Yakuza 5 ne sorte absolument jamais dans nos Micromania. D’abord évoqué, puis finalement annulé, le jeu nous aura fait beaucoup de peine… Enfin, SEGA nous aura fait beaucoup de peine surtout ! Un tort que nous leur avons rapidement pardonné quand en décembre 2015, soit trois ans après la sortie initiale du jeu au pays du Soleil Levant, nous avons enfin pu acheter ce cinquième pan de l’histoire de Kazuma Kiyu et ses potes (ouais, ça fait moins badass que d’ordinaire dit comme ça, mais je ne voudrais pas choquer le jeune lectorat).
Sauf qu’entre temps, la PlayStation 4 est sortie, et que le chef d’oeuvre Yakuza Ishin par exemple (deuxième spin-off façon Samouraï) n’est toujours pas prévu chez nous. Malheur, enfer et damnation ! Après nous avoir fait ramer comme des athlètes sur PS2 et PS3, voilà que SEGA recommence à nous snober, mais sur PS4 cette fois-ci… Enfin, tout ça c’était jusqu’à aujourd’hui. Oui car en ce mercredi 27 juillet 2016, nous apprenons de la part de Koch Media (distributeur de jeux SEGA en France) que Yakuza Zero débarquera le 24 janvier 2017 sur notre territoire, et en version boîte s’il vous plaît, rien que ça ! Bon, il va de soi que les textes seront intégralement en anglais, comme pour tous les autres épisodes (hormis le tout premier, comme mentionné en introduction), mais un conseil : ne laissez surtout pas la barrière de l’anglais vous freiner dans cette aventure qui s’annonce des plus jouissives. Ce serait bien trop dommage.
Yakuza Zero, vous l’aurez sans doute deviné, est lui aussi un spin-off (un opus en marge des autres jeux de la licence). Mais, contrairement à ses cousins, son intrigue ne se déroule nullement au temps du Japon féodal. Non, ici nous sommes en 1988, et comme son nom l’indique, le jeu se passe avant le tout premier Yakuza. On y incarnera donc un jeune Kiryu, mais pas que ! En effet, pour la toute première fois dans l’histoire de la licence, Goro Majima, le chien enragé au bandeau de pirate (et fervent admirateur de baseball), sera jouable ! Les connaisseurs apprécieront, d’autant que sa personnalité en fait un gangster tout ce qu’il y a de plus malsain, faites-nous confiance. Exit, donc, l’époque moderne, et bienvenue dans le quartier de Kamurocho façon 1980’s.
SEGA nous informe par le même communiqué que le jeu tournera énormément autour du thème de l’argent et du sexe (voire de la pornographie). Racket, course de voitures miniatures, escroqueries, nombreux seront les moyens de s’enrichir dans ce qui s’annonce comme l’un des épisodes les plus sombres de la licence. A noter que, tout comme Yakuza 6 (à venir au Japon, puis chez nous si et seulement si les ventes de ce Yakuza Zero sont estimées suffisantes), le jeu tournera en 1080p / 60 fps. Pour l’avoir vu tourner de mes propres yeux, je peux d’ores et déjà vous dire que la claque est réelle. Les connaisseurs de la saga ne manqueront pas de remarquer le gouffre (ne serait-ce que visuel) assez gigantesque qui sépare les anciens jeux de la licence et ces nouveaux arrivants.

Je m’appelle Nathalie, je suis une gentille et…
Rendez-vous en janvier, donc, pour prouver à SEGA que vous aussi vous souhaitez voir perdurer la marque Yakuza en France, et pas seulement par le biais de versions japonaises importées venues du net. Le test complet du jeu sera bien évidemment uploadé sur ma chaîne YouTube en temps et en heures, mais pour l’instant, je vous laisse sur celui du presque parfait Yakuza 5 (qui sera d’ailleurs disponible gratuitement pour les abonnés PlayStation Plus au mois d’août). A bientôt, mes toqués, mais d’ici là, jouez bien, amusez-vous bien, et à très très très très vite !