C’est devenu un rituel pour tous les abonnés PlayStation Plus à travers le monde : glaner la moindre info en fin de mois afin de savoir ce que nous réserve Sony côté téléchargement de jeux gratuits. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce mois d’août risque encore de faire râler bon nombre de joueurs PlayStation 4, PlayStation 3 et PlayStation Vita.
De l’indé comme toujours, mais pas seulement, et pas ce qui se fait se de mieux. Quoiqu’il en soit, sachez que tous ces jeux seront, comme d’habitude disponibles dès la première semaine du mois. Il n’y a plus qu’à patienter. En attendant, voici donc la liste complète, contenant un trailer vous montrant de quoi il retourne pour chaque titre :
Amateurs de ballon rond, et notamment en jeu vidéo, réjouissez-vous ! Après un Pro Evolution Soccer (que l’on abrègera PES comme à l’habitude) quasi-parfait sorti en novembre 2014, nombreux étaient les joueurs à se poser la fameuse question : le studio Konami va-t-il pouvoir faire encore mieux cette année ? Voici quelques éléments de réponse.
Tout d’abord, sachez-le, c’est officiel, PES 2016 sortira le 17 septembre en France (le 15 septembre aux USA), soit avant FIFA 16. Concernant les supports visés, on retrouve sans surprise la PlayStation 4, le PC, la Xbox One, la PlayStation 3, ainsi que la Xbox 360. De quoi satisfaire tout le monde, donc, même si PES 2015 n’avait été réellement hallucinant que sur PlayStation 4 et PC. On espère donc que Konami saura rapidement maîtriser la Xbox One. L’autre grande question que les fans avaient pu se poser suite au clash, entre Hideo Kojima (créateur de Metal Gear Solid, notons d’ailleurs que le très attendu Metal Gear Solid V : The Phantom Pain sortira tout juste deux semaines avant ce nouveau PES) et Konami, était de savoir si, comme dans PES 2015, l’opus suivant aurait l’autorisation d’utiliser le Fox Engine (propriété de monsieur Kojima). La réponse est heureusement oui, Kojima et Konami ayant visiblement trouvé un terrain d’entente. Le moteur graphique qui avait fait des merveilles l’an dernier pourra donc à nouveau nous faire saliver.
En parlant d’améliorations, sachez qu’outre le fait que Neymar est officiellement devenu la nouvelle égérie de la licence, ce tout nouveau PES apporte, du moins sur le papier, quelques ajouts que les fans apprécieront certainement. En ce qui concerne le gameplay, tout d’abord, il semblerait que Konami ait retravaillé son moteur physique, rendant ainsi les collisions encore plus réalistes. Le communiqué indique que les duels aériens ont été la priorité durant le stade de développement. Les 1 contre 1 pourront se gérer de manière plus rapide, et les dribbles paraîtront au final plus faciles à réaliser. On nous affirme également que l’Intelligence Artificielle a elle aussi été améliorée, et que l’on pourra enfin célébrer manuellement nos buts. Quant aux gardiens, il semblerait qu’ils aient bénéficié d’un soin tout particulier. Véritable défaut de tous les jeux de foot depuis la nuit des temps, il est vrai que l’on peste très souvent contre son gardien, bien souvent incapable de faire ce qu’on lui demande. Ces derniers auront donc maintenant des statistiques individuelles encore plus précises, telles que leur capacité à dégager la balle, à la rattraper, ou encore à plonger. De quoi choisir le gardien idéal pour votre future équipe, donc.
Concernant le jeu à proprement parler, on nous annonce une Ligue des Masters entièrement repensée, laissant beaucoup plus de place aux joueurs solo. Tandis que les graphismes ont, semble-t-il, encore monté d’un cran, que la météo dynamique fait son grand retour et qu’on nous promet évidemment une physique de balle encore meilleure et des animations toujours plus réalistes. Pour terminer, sachez que le mode MyClub inclura désormais de nouveaux levels à passer, que le jeu proposera un tout nouvel angle de caméra éloigné, mais également deux ajouts très attendus… En effet, sachez que les commentaires anglais seront désormais orchestrés par Peter Dury et Marco Hagemann. Doit-on en conclure que Grégoire Margotton et Darren Tulett vont eux aussi nous laisser enfin tranquille ? Avouez qu’on en rêve tous depuis maintenant des années (oui car l’époque de Christophe Dugarry n’était pas franchement une réussite non plus). Enfin, last but not least, Konami a révélé aujourd’hui que, malgré le manque de licences présentes de base (bien que l’on n’en sache pas plus sur le contenu des équipes de cette année), les versions PlayStation 4 (et PlayStation 3, mais c’était déjà le cas auparavant) nous permettront enfin d’importer dans le jeu nos fichiers modifiés, qu’il s’agisse de maillots, de logos, de visages etc… On attend donc avec impatience les créations toujours hallucinantes de la communauté PES.
Espérons que l’on en apprendra encore plus très prochainement sur ce PES 2016 qui s’annonce d’ores et déjà très agréable pour les fans de la licence. Si ce dernier arrive à faire aussi bien voire mieux que PES 2015, autant dire que le monde du foot en jeu vidéo tiendra enfin sa licence de référence. Tout du moins dans la catégorie des jeux qui n’incluent pas des femmes à défaut de réelles améliorations… Afin de patienter jusqu’au 17 septembre pour célébrer comme il se doit les 20 ans de la licence, je vous laisse donc en compagnie de mon test PlayStation 4 concernant PES 2015, sorti, comme je vous le disais, en novembre dernier.
C’est devenu un rituel pour tous les abonnés PlayStation Plus à travers le monde : glaner la moindre info en fin de mois afin de savoir ce que nous réserve Sony côté téléchargement de jeux gratuits. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce mois de juin risque encore de satisfaire bon nombre de joueurs PlayStation 4, PlayStation 3 et PlayStation Vita.
De l’indé donc, comme toujours, mais également un jeu AAA, et un autre que l’on qualifiera de… presque AAA. Amis gamers, sachez que tous ces jeux seront, comme d’habitude disponibles dès la première semaine du mois. Il n’y a plus qu’à patienter. En attendant, voici donc la liste complète, contenant un trailer vous montrant de quoi il retourne pour chaque titre :
Annoncé maintenant depuis plusieurs années, Until Dawn aura su se faire attendre. Prévu initialement sur PlayStation 3 (et exclusivement jouable au PlayStation Move), puis victime d’un silence radio inquiétant de plusieurs mois, le jeu avait pris le temps de grandement évoluer afin de se montrer à l’E3 2014. C’est donc avec plaisir que Sony nous dévoile aujourd’hui une date très attendue par la plupart des joueurs.
C’est officiel, Until Dawn débarquera sur nos consoles PlayStation 4 (et ce de manière exclusive) le 26 août prochain. Autant dire que le soleil estival ne sera pas de trop pour réchauffer les coeurs face à ce qui s’annonce comme une expérience à faire horriblement froid dans le dos. Fans de slashers tels que Massacre à la Tronçonneuse, ou encore, dans un style plus light Souviens-toi l’été dernier, réjouissez-vous ! Le jeu vous donnera en effet l’occasion d’incarner des jeunes adultes venus passer quelques jours à la montagne. Étrangement, il semblerait qu’ils ne soient pas seuls dans le chalet. Non seulement vous allez devoir survivre, mais également faire des choix cruciaux, influençant directement la suite de l’histoire. Pour ma part, j’ai vraiment hâte de mettre les mains dessus, bien que je sois du genre à très vite partir en courant au moindre sursaut. L’occasion pour vous de vous amuser à mes dépends et à ceux de mes collègues YouTubers une fois de plus (on sait bien que vous aimez ça, bande de sadiques !). A noter que Until Dawn sera disponible en édition simple mais également en steelbook et en édition limitée (joliment appelée Extended Edition). Ces versions contiendront bien entendu un DLC bonus, faisant notamment apparaître dans le jeu le célèbre acteur Peter Stormare (vu notamment dans Prison Break).
Une belle exclusivité à venir, en somme. Croisons les doigts pour que ce jeu déconseillé aux moins de 18 ans tienne toutes ses promesses. N’oublions pas que les développeurs sont également à l’origine du très moyen Doctor Who : L’horloge de l’Éternité, sorti il y a quelques années. En attendant mon verdict donc, et pour fêter l’annonce de cette date de sortie, Sony nous gratifie d’un chouette trailer, en 1080p, mais aussi et surtout… en français ! Eh oui ! La confirmation, donc, si besoin était que cet Until Dawn sera bien jouable dans la langue de Molière. Un ajout non négligeable lorsque l’on sait que nos nerfs seront probablement mis suffisamment à l’épreuve sans que l’on ait besoin de lire, en plus de ça, des sous-titres en pleine action.
Ce n’est un secret pour personne, les jeux sortant sur PlayStation 3 sont à présent aussi rares que des puits de pétrole en Auvergne. Pourtant, certains éditeurs courageux et un brin foufous tels Nippon Ichi continuent de faire l’effort, et en version boîte qui plus est. Dans 99% des cas, cependant, ce sont des jeux à forte ambiance japonisante que l’on pourrait qualifier sans soucis de « jeux de niche ». Le jeu dont je m’apprête à vous parler ne déroge pas à la règle. Koch Media France m’ayant fait l’honneur de m’envoyer ce titre, c’est avec plaisir que je vais le décortiquer pour vous.
En effet, si l’intitulé du soft testé entre ces lignes, à savoir The Awakened Fate Ultimatum, vous est totalement étranger, c’est au final un peu normal. Sorti le 20 mars de cette année (exclusivement sur PlayStation 3), le bougre est en réalité la suite de The Guided Fate Paradox (sorti fin 2013, là aussi exclusivement sur PlayStation 3). Ces deux jeux passent donc globalement assez inaperçus, comme quasiment tous les titres édités par NIS (Nippon Ichi Software), seul éditeur à tenter la commercialisation de ces softs étranges et pour le moins originaux.
Pourtant, si tout n’est pas forcément bon à prendre dans la tonne de jeux de niche qui peut voir le jour chaque année, force est de constater que The Awakened Fate Ultimatum vaut autant le détour que son grand frère. Agréable à l’oeil, plein de bonnes idées, contenu conséquent, prix raisonnable… Seul le fait qu’il soit (comme tous les autres) intégralement sous-titré en anglais (et doublé en japonais) pourra freiner les moins téméraires d’entre vous. Cependant, ce serait passer à côté d’une expérience tout à fait singulière, pour ne pas dire extrêmement prenante. Mais commençons par le commencement.
Dans The Guided Fate Paradox (le premier opus, donc), vous incarniez un jeune homme lambda qui devenait Dieu après avoir joué à la loterie au tout début du jeu. S’en suivaient des donjons inspirés des rogue-like (Rogue Legacy, Binding of Isaac, etc…), à enchaîner entre deux scénettes fortement inspirées de The Witch & The Hundred Knights et autres Disgaea (que des jeux NIS, en somme). Le jeu bénéficiait d’un énorme aspect RPG tactique et pouvait se montrer tantôt jouissif, tantôt extrêmement frustrant. En revanche, son scénario forçait le respect et nous poussait sans cesse à continuer (on pense notamment au 1er chapitre, dans lequel on doit aider Cendrillon à se sortir du conte pour enfants dans lequel elle évolue, et duquel elle aimerait se débarrasser définitivement). J’ai pour ma part passé de très nombreuses heures sur ce titre et, bien que n’ayant jamais eu le temps de le terminer, c’est un jeu que j’ai beaucoup apprécié.
The Awakened Fate Ultimatum, lui, est à la fois très semblable à son aîné, en étant en même temps tout son opposé. Je m’explique : dans ce deuxième opus (qui n’est d’ailleurs pas la suite réelle de The Guided Fate Paradox, vous pouvez donc parfaitement y jouer sans avoir fait le 1er), vous incarnez un jeune homme dénommé Chin qui, dès le début du jeu, je vous le donne en mille… VA DEVENIR DIEU LUI AUSSI ! A ce stade de l’aventure, difficile de trouver le synopsis original car, comme dans le premier opus, on va se retrouver à aider les Anges à se battre contre les Démons, et ainsi de suite. Pourtant, si les ressemblances ne s’arrêtent pas là, force est de constater que l’évolution d’un aspect du jeu pour le moins fondamental va littéralement nous sauter aux yeux dès les premières minutes : le style visuel. Loin du classicisme austère de son grand frère, The Awakened Fate Ultimatum propose, lui, un aspect dit chibi tout à fait exceptionnel. J’imagine sans mal que ce ne sera pas du goût de tout le monde (l’aspect comique, voire enfantin, prenant peut-être de fait un peu plus d’ampleur que dans le 1er), mais ne lui jetons pas la pierre pour autant. Personnellement je vois plutôt ça comme une bonne nouvelle. En effet, malgré ses qualités indéniables, le premier opus avait tendance à trop se rapprocher (du moins visuellement, soyons clair) de la série des Disgaea. Une excellente licence au demeurant, mais ne crachons pas sur un peu plus d’originalité, à plus forte raison lorsque cela concerne deux jeux du même éditeur.
Une fois la surprise visuelle passée donc (ou digérée, c’est selon), on notera que cette suite est au final bien plus accessible que son prédécesseur. Exit les combats à s’arracher les cheveux (enfin, la plupart du temps, en tous les cas), bonjour la joie de parcourir les donjons en switchant entre nos pouvoirs angéliques (pour défourailler du démon), et nos pouvoirs démoniaques (pour défourailler de l’ange). Le tout est très maniable et on enchaîne finalement les parties combat avec une aisance des plus plaisantes. Bien sûr, n’espérez pas terminer la dizaine de chapitres du scénario sans mourir, voire même… sans perdre TOUT VOTRE ÉQUIPEMENT ! Oui car, comme dans tout bon rogue-like qui se respecte, non seulement les étages que vous parcourez à l’intérieur des donjons sont aléatoires, mais vous perdrez également tout le contenu de votre inventaire en cas de défaite avant la fin du donjon. S’enchaîneront alors de looooongues heures d’errance à refaire inlassablement les mêmes donjons (bien que différents puisque générés aléatoirement, mais vous m’avez compris j’en suis certain). Je compatis à votre douleur, soyez sans crainte !
Et puis, il est à noter que, contrairement à son aîné là encore, The Awakened Fate Ultimatum est beaucoup… beaucoup… beaucoup plus bavard. Ce qui n’était pas gagné d’avance tant le premier opus était parfois très (voire trop) généreux en textes. On a parfois l’impression ici de jouer à un visual novel. Parfois intéressant, parfois un brin soporifique, le jeu se montre souvent beaucoup trop mou / lent. Il m’est arrivé lors de certains chapitres d’attendre (ou de lire, si vous préférez) pendant plus de 40 minutes les scénettes qui défilaient devant moi avant de pouvoir continuer le gros de l’histoire (ou en tout cas la partie donjons). C’est d’ailleurs à ce moment précis que je me suis rendu compte à quel point je faisais fausse route.
En effet, je croyais depuis le début du jeu que le gros de ce dernier se situait dans la partie combats / donjons / équipements / compétences / upgrades. J’ai fini par comprendre que The Awakened Fate Ultimatum avait un atout de taille faisant presque passer tout le reste pour de la figuration : un scénario exaltant ! Bien que similaire à l’opus de 2013, TAFU (oui je raccourcis le nom du jeu à ma convenance, messieurs dames !) a l’originalité de nous imposer des choix moraux tout au long de l’aventure (changeant donc la suite et la fin dudit jeu, selon les choix effectués par le joueur), ainsi que des scénettes pour le moins captivantes. Je vous le disais, la langue française n’est ici présente ni à l’oral ni à l’écrit, mais pour peu que vous soyez à l’aise avec l’anglais, je vous garantis que vous passerez un super moment devant ce melting-pot de conversations toutes plus improbables les unes que les autres. Moi qui m’attendais à faire passer le synopsis du titre au second plan lors de ma session de test, je dois avouer avoir été très agréablement surpris.
Bénéficiant d’un capital sympathie tout simplement gigantesque, The Awakened Fate Ultimatum est selon moi une très bonne surprise. Proposant un gameplay plus accessible et au final moins tactique que son prédécesseur, il saura trouver son public parmi (sans doute) les joueurs les moins habitués aux jeux de niche que sont Disgaea et compagnie. Une accessibilité somme toute flagrante qui va jusqu’à investir l’aspect visuel du titre, là encore peut-être un brin aseptisé pour l’occasion. Des couleurs plus vives, des personnages plus mignons, et une difficulté revue à la baisse, voilà les ingrédients miracles qui attireront peut-être ainsi les nouveaux venus. J’ai pour ma part passé un très agréable moment sur ce jeu, sur lequel, j’en suis certain, vous passerez vous aussi de trèèèèèès nombreuses heures. Ne vous laissez d’ailleurs pas avoir par le côté accessible du soft, vous risqueriez de tomber de haut. Bénéficiant, en outre, d’une bande sonore discrète mais très agréable, nul doute que les anglophones devraient lui laisser sa chance. L’un des derniers dungeon-RPG incontournables à sortir sur PlayStation 3.Ne le ratez pas !