On le savait depuis maintenant quelques mois, Broken Sword 5 (Les Chevaliers de Baphomet 5 en français) finiraient par arriver sur PlayStation 4 et Xbox One en 2015. La date de sortie était, quant à elle, cantonnée à un très vague « courant de l’été ». Autant dire que l’annonce qui nous a été faite en ce mercredi 29 juillet était plus qu’attendue.
Le développeur Revolution Software et son éditeur Koch Media ont donc le plaisir de nous révéler la date de sortie officielle de cet épisode acclamé par la critique. C’est désormais le 4 septembre 2015 que vous pourrez vous procurer Les Chevaliers de Baphomet 5 : La Malédiction du Serpent sur les supports de nouvelle génération. Chose assez rare pour être soulignée, le jeu sera disponible en version boîte, contenant par la même occasion une bande-dessinée retraçant le prélude du titre. Le tout sera disponible pour un tarif de 29.99 €. Une bonne affaire, donc. Il est à noter que si cet opus est d’ores et déjà disponible sur PlayStation Vita, PC, Mac, iOS et Android depuis maintenant décembre 2013, la licence créée par Charles Cecil n’avait plus vu le jour sur consoles de salon depuis la PlayStation 2 et le troisième volet, nommé Le Manuscrit de Voynich. Une véritable renaissance, donc, que je serai ravi de vous présenter dès lors que j’aurai le précieux entre les mains. Revolution Software précise également que le jeu a subi quelques améliorations avant de faire route vers les consoles new-gen. Animations, bande-son, le tout a été léché pour convenir au mieux aux attentes des joueurs d’aujourd’hui, sans cesse plus exigeants. Une galerie de personnages a même été ajoutée sur cette version console.
Retrouvez ci-dessous une première vidéo de gameplay concernant cette version PlayStation 4, uploadée par le studio de développement lui-même. Bien sûr, le jeu sera intégralement en français pour nous autres, soyez rassurés. En attendant le 4 septembre et mon test du jeu, j’espère donc que vous êtes tout aussi impatients que moi de retrouver George et Nicolle à travers leurs (més)aventures toujours aussi surprenantes.
Si le nom de Game Freak ne vous dit rien, il en est sûrement autrement quant au catalogue de jeux de ce développeur japonais. Créateurs de tous les plus gros jeux Pokémon depuis le tout premier en 1996, ces programmeurs nippons sont également les papas de jeux tels que Mario & Yoshi (sorti en 1991 sur GameBoy) et Mario & Wario (sorti en 1993 sur Super Nintendo). En parallèle à ça, il faut savoir que Game Freak est un studio qui affectionne tout particulièrement les jeux d’action. Ils ont d’ailleurs développé Pulseman en 1994 sur Mega Drive. C’est donc sans surprise que l’équipe créée en 1989 revient aujourd’hui sur le devant de la scène avec un jeu prônant la vitesse… et la cacahuète. Explications.
Tout d’abord, pour l’anecdote, sachez que Tembo The Badass Elephant, le titre qui nous intéresse aujourd’hui, est un jeu édité par SEGA. Passablement ironique, surtout lorsque l’on sait à quel point Game Freak était associé à l’univers Nintendo il y a de cela quelques années. Pour continuer dans ce sens-là, il est à noter que le jeu sera disponible dès le 21 juillet sur PC (via Steam), PlayStation4 et Xbox One. Aucune console Nintendo en somme. Espérons que cela n’empêchera en rien le jeu de se faire connaître. Mais revenons-en à nos moutons… ou plutôt à nos éléphants ! Tembo est un pachyderme reléguant Dumbo, Babar et l’Éléphant Bleu au rang d’espèces sous-développées et bonnes à rien. Comprenez par là que le protagoniste que l’on dirige dans le jeu est un éléphant capable de marcher, courir, sauter, arroser, tourbillonner, planer, écraser, voltiger… Bref ! Je ne serai pas surpris qu’un DLC arrive prochainement pour que Tembo finisse par faire le café. Basé sur un système de scrolling horizontal, Tembo The Badass Elephant est un jeu que l’on qualifiera d’action-platformer en 2D. On pourra d’ailleurs mettre le terme platformer entre de gros guillemets tant l’action prime sur le reste tout au long de l’aventure. Premier constat fort sympathique, le jeu est beau. Très beau ! Des personnages aux décors en passant par les animations ou encore les onomatopées façon cartoon, Tembo The Badass Elephant enchante de A à Z. Les jeux de couleurs resplendissent à l’écran et on pourrait finalement croire que l’on est plongé dans un jeu tout droit sorti d’une bande dessinée. Un mélange entre Soldats Inconnus et Mercenary Kings, si vous préférez. En parlant d’influences, le jeu n’en manque pas, et bien qu’elles soient entièrement assumées, il m’a été difficile de ne pas les considérer comme un manque d’identité plutôt flagrant. De Sonic (tiens donc !) à Rayman Jungle Run en passant par Donkey Kong Country, TTBE n’a pas peur de piocher ici et là afin de plaire au plus grand nombre.
Loin de moi l’idée de dénigrer les licences susnommées, mais j’aurais aimé que le jeu se démarque encore un peu plus. Certes, incarner un éléphant soldat visant à détruire les méchants pas beaux à coups de dash et autres « coups de fesses », on ne peut pas dire que ce ne soit pas un tant soit peu original (et barré, on est d’accord !). Pour autant, c’est bien là la seule véritable feature capable de nous surprendre tout au long de notre périple. Car si l’aspect visuel du titre force le respect, on ne peut pas en dire autant côté gameplay. Un tutoriel de moins de 5 minutes suffira à vous mettre dans l’ambiance et, soyez rassurés, il ne vous faudra guère plus de temps pour assimiler les différentes possibilités offertes par la manette. Carré pour sprinter, Croix pour sauter, R1 pour faire jaillir de l’eau de sa trompe, sans oublier les traditionnelles combinaisons permettant, au choix, de planer, de faire une attaque tombée ou encore de glisser sous les parois. Classique mais efficace, dirons-nous. Le souci, c’est que si la théorie semble tout à fait concluante, la pratique, elle, est bien moins réjouissante. Tout d’abord, il faut savoir que les différents niveaux que contient le jeu ont pour vocation d’être parcourus à toute vitesse. Bien évidemment, rien n’est chronométré et vous pouvez vous contenter de marcher entre deux phases d’action, mais le level-design vous poussera encore et toujours à enchaîner les combos tout en sprintant. Ceci afin d’obtenir un meilleur score à la fin du level, mais aussi et surtout d’atteindre les 100%, comme sur bon nombre de jeux smartphones. C’est hélas un constat que l’on fera dès les premiers niveaux parcourus : TTBE a tout du jeu mobile. Certes, sa patte (d’éléphant) graphique est sublime, mais le principe reste très similaire à ce que l’on peut trouver sur iOS et Android de nos jours. Rien de bien méchant, me direz-vous. Le souci provient surtout du fait que le titre vous demandera la coquette somme de 12.99 € afin d’être acheté (11.69 € pour les abonnés PlayStation Plus). Il eût été judicieux, dans ces conditions, de proposer un challenge plus long (une après-midi suffira à faire le tour des 18 niveaux du jeu), ou encore quelques bonus de ci de là, tels que des costumes ou encore des persos aussi barrés que Tembo, que l’on pourrait incarner après le générique de fin. Au lieu de ça, seul un système de classements fait office de récompense ultime. On cherchera bien à débloquer les trophées PSN affiliés au jeu pour le terminer dans tous les sens. Hélas, mille fois hélas, ceux-ci ne sont pas plus d’une dizaine et ne sont même pas accompagnés du sempiternel trophée Platine.
Pour en revenir au gameplay à proprement parler, précisons que c’est surtout la difficulté en dents de scie qui pourra en rebuter plus d’un, tandis que le manque de lisibilité de l’action m’a, pour ma part, achevé. Comprenez par là que vous ne verrez pas toujours idéalement (doux euphémisme) le chemin que vous devrez emprunter. Pire, à grande vitesse il vous sera quasiment impossible de discerner les obstacles et autres explosifs mortels disséminés sur votre chemin. Rien de bien grave en théorie. Malheureusement, il est impératif de noter que Tembo The Badass Elephant n’est pas un jeu proposant des vies illimitées. En plus de prendre des coups qui feront bêtement chuter votre barre de vie jusqu’à un seuil critique, vous aurez donc tout le loisir d’apercevoir l’écran de continues que l’on avait perdu l’habitude de voir ces 20 dernières années. Une fois arrivé au bout de vos tentatives, ce sera bien évidemment le game over absolu. Pour éviter cela, sachez tout de même que des cacahuètes dorées géantes sont à collecter à travers chaque level, vous octroyant ainsi une vie supplémentaire pour chacune d’entre elles. Malgré cela, on ne peut que déplorer le fait de prendre des coups, et à fortiori de mourir, alors que l’on a tout fait pour réussir tel ou tel niveau sans encombre. Un missile par-ci, une bombe par-là… Nombreux seront les obstacles et autres projectiles à débarquer d’on ne sait où durant notre périple, accentuant encore et toujours notre frustration. Des mécaniques de gameplay que l’on imagine pleinement assumées là encore, car elles sont tout bonnement empruntées aux die and retry les plus connus. Pour autant, ce qui rend ces derniers captivants est sans aucun doute le système de vies infinies. On ne passerait pas autant de temps, par exemple, sur un Trials Fusion ou un Rogue Legacy si l’on était restreint par une dizaine de vies à chaque tentative de réussite. Principe que le studio Game Freak ne semble pas forcément avoir assimilé au travers de ce Tembo The Badass Elephant.
Vous l’aurez compris, Tembo The Badass Elephant est un petit jeu qui avait tout pour plaire sur le papier. Fort d’une ambiance décalée et très cartoonesque dans l’âme, il n’en fallait pas plus pour convaincre les vieux briscards tels que moi. Je tiens donc à remercier l’équipe de Cosmocover pour m’avoir permis de tester la bête (c’est le cas de le dire), et ce dans sa version PlayStation 4. Loin d’être un jeu à jeter, le titre reste une expérience à tenter à partir du moment où l’on sait où l’on a mis les pattes. A noter qu’une démo est d’ores et déjà disponible sur le PlayStation Store. Vendu un peu moins de 13 € et pesant un chouïa plus que 2 Go, Tembo The Badass Elephant propose des graphismes 2D absolument époustouflants ainsi qu’une bande-son très correcte. En parallèle à ça, la durée de vie reste assez mince, le gameplay quelque peu bancal, et son manque de bonus aura tendance à démotiver les plus téméraires. Une petite déception pour ma part, une future drogue addictive pour certains d’entre vous. A vous de voir ce que vous attendez d’un action-platformer 2D en 2015. Game Freak signe là un jeu à l’aura somme toute charmeuse, loin d’être banal, mais qui, selon moi, aurait gagné à être un peu plus peaufiné. Ne vous y trompez pas ! A bon entendeur…
Amateurs de ballon rond, et notamment en jeu vidéo, réjouissez-vous ! Après un Pro Evolution Soccer (que l’on abrègera PES comme à l’habitude) quasi-parfait sorti en novembre 2014, nombreux étaient les joueurs à se poser la fameuse question : le studio Konami va-t-il pouvoir faire encore mieux cette année ? Voici quelques éléments de réponse.
Tout d’abord, sachez-le, c’est officiel, PES 2016 sortira le 17 septembre en France (le 15 septembre aux USA), soit avant FIFA 16. Concernant les supports visés, on retrouve sans surprise la PlayStation 4, le PC, la Xbox One, la PlayStation 3, ainsi que la Xbox 360. De quoi satisfaire tout le monde, donc, même si PES 2015 n’avait été réellement hallucinant que sur PlayStation 4 et PC. On espère donc que Konami saura rapidement maîtriser la Xbox One. L’autre grande question que les fans avaient pu se poser suite au clash, entre Hideo Kojima (créateur de Metal Gear Solid, notons d’ailleurs que le très attendu Metal Gear Solid V : The Phantom Pain sortira tout juste deux semaines avant ce nouveau PES) et Konami, était de savoir si, comme dans PES 2015, l’opus suivant aurait l’autorisation d’utiliser le Fox Engine (propriété de monsieur Kojima). La réponse est heureusement oui, Kojima et Konami ayant visiblement trouvé un terrain d’entente. Le moteur graphique qui avait fait des merveilles l’an dernier pourra donc à nouveau nous faire saliver.
En parlant d’améliorations, sachez qu’outre le fait que Neymar est officiellement devenu la nouvelle égérie de la licence, ce tout nouveau PES apporte, du moins sur le papier, quelques ajouts que les fans apprécieront certainement. En ce qui concerne le gameplay, tout d’abord, il semblerait que Konami ait retravaillé son moteur physique, rendant ainsi les collisions encore plus réalistes. Le communiqué indique que les duels aériens ont été la priorité durant le stade de développement. Les 1 contre 1 pourront se gérer de manière plus rapide, et les dribbles paraîtront au final plus faciles à réaliser. On nous affirme également que l’Intelligence Artificielle a elle aussi été améliorée, et que l’on pourra enfin célébrer manuellement nos buts. Quant aux gardiens, il semblerait qu’ils aient bénéficié d’un soin tout particulier. Véritable défaut de tous les jeux de foot depuis la nuit des temps, il est vrai que l’on peste très souvent contre son gardien, bien souvent incapable de faire ce qu’on lui demande. Ces derniers auront donc maintenant des statistiques individuelles encore plus précises, telles que leur capacité à dégager la balle, à la rattraper, ou encore à plonger. De quoi choisir le gardien idéal pour votre future équipe, donc.
Concernant le jeu à proprement parler, on nous annonce une Ligue des Masters entièrement repensée, laissant beaucoup plus de place aux joueurs solo. Tandis que les graphismes ont, semble-t-il, encore monté d’un cran, que la météo dynamique fait son grand retour et qu’on nous promet évidemment une physique de balle encore meilleure et des animations toujours plus réalistes. Pour terminer, sachez que le mode MyClub inclura désormais de nouveaux levels à passer, que le jeu proposera un tout nouvel angle de caméra éloigné, mais également deux ajouts très attendus… En effet, sachez que les commentaires anglais seront désormais orchestrés par Peter Dury et Marco Hagemann. Doit-on en conclure que Grégoire Margotton et Darren Tulett vont eux aussi nous laisser enfin tranquille ? Avouez qu’on en rêve tous depuis maintenant des années (oui car l’époque de Christophe Dugarry n’était pas franchement une réussite non plus). Enfin, last but not least, Konami a révélé aujourd’hui que, malgré le manque de licences présentes de base (bien que l’on n’en sache pas plus sur le contenu des équipes de cette année), les versions PlayStation 4 (et PlayStation 3, mais c’était déjà le cas auparavant) nous permettront enfin d’importer dans le jeu nos fichiers modifiés, qu’il s’agisse de maillots, de logos, de visages etc… On attend donc avec impatience les créations toujours hallucinantes de la communauté PES.
Espérons que l’on en apprendra encore plus très prochainement sur ce PES 2016 qui s’annonce d’ores et déjà très agréable pour les fans de la licence. Si ce dernier arrive à faire aussi bien voire mieux que PES 2015, autant dire que le monde du foot en jeu vidéo tiendra enfin sa licence de référence. Tout du moins dans la catégorie des jeux qui n’incluent pas des femmes à défaut de réelles améliorations… Afin de patienter jusqu’au 17 septembre pour célébrer comme il se doit les 20 ans de la licence, je vous laisse donc en compagnie de mon test PlayStation 4 concernant PES 2015, sorti, comme je vous le disais, en novembre dernier.
Le studio indépendant Flying Wild Hog (créateurs notamment de Hard Reset ou encore, justement, de Shadow Warrior) ainsi que leur éditeur Devolver Digital (Hotline Miami, Not A Hero…) sont fiers de nous annoncer aujourd’hui la sortie du très attendu Shadow Warrior 2 pour 2016. Ce dernier verra le jour sur PC, mais également sur PlayStation 4 et sur Xbox One.
Sorti en décembre 2013 sur Steam, puis un an plus tard sur consoles new-gen, le premier Shadow Warrior avait su trouver son public grâce notamment à des mécaniques de gameplay simplistes mais jouissives, un fun immédiat, ainsi que des blagues (moisies) débitées à longueur de temps par le héros du jeu : Lo Wang. Sa phrase d’accroche étant régulièrement « Who wants some wang ? », autrement dit « Qui veut de la bite ? » (ah bah oui, je vous avais prévenu).
Le succès fut à la fois critique et public, et était également dû au fait qu’il s’agissait du remake du tout premier Shadow Warrior. Celui-ci, sorti en 1997 sur PC et développé par les créateurs de Duke Nukem, était typiquement l’équivalent d’un jeu estampillé Duke, badigeonné de sauce aigre-douce. En attendant 2016, donc, pour connaître la suite des (més)aventures de l’ami Lo Wang, sachez que le jeu sera jouable à 4 en co-op (online uniquement) et qu’il sera truffé de missions aléatoires en solo. On a hâte d’en savoir plus.
Cela tombe plutôt bien, puisque le jeu sera présenté sur Twitch ce lundi 15 juin à 21h30 (heure française), et ce, par l’équipe de Flying Wild Hog en personne. Pour ceux qui n’auraient pas connu le remake de 2013, je vous laisse avec le montage vidéo que j’avais réalisé à l’occasion de sa sortie sur PlayStation 4 fin 2014. ♫ You got the poweeeer ♫