
Novembre 2020, en pleine année COVID. Un petit groupe de développeurs hongrois crée la surprise en sortant un jeu d’aventure, qui gagnera le coeur des joueurs (et de la presse) en à peine quelques mois. Bénéficiant en effet d’une note moyenne estimée à 80% sur les internets mondiaux, Chicken Police n’aura eu aucun souci à se hisser dans le top des jeux du genre, et ce sur tous les supports.
Certes, c’était il y a 3 ans, mais ce n’est pas pour autant qu’entre-temps le studio s’est tourné les pouces. Loin de là, même. Puisque les programmeurs de chez The Wild Gentlemen – à ne pas confondre avec les Californiens du studio The Odd Gentlemen (les papas de King’s Quest et du fameux Harmonium: The Musical) – se sont mis en tête de donner vie à une suite du premier jeu. Intitulé Into the Hive, ce second volet entend bien reprendre la recette de son aîné, tout en l’améliorant nettement.
Grand fan du précédent, vous imaginez donc à quel point j’ai sauté sur l’occasion lorsque le studio m’a invité à tester ce deuxième épisode, et ce avec quelques mois d’avance. C’était il y a plusieurs semaines déjà, mais puisque j’étais tenu au secret jusqu’à présent, il est maintenant temps de vous donner mes premières impressions au sujet de ce Chicken Police 2. En route, ma poule !


Avant d’entrer dans le vif du sujet, j’ai tout de même quelques précisions de contexte à vous donner. Primo, toutes les illustrations présentes dans cet article ont été capturées (en 4K) par mes soins. Vous constaterez donc que cette preview n’était dispo qu’en anglais intégral. Ne vous inquiétez pas, les textes du jeu final seront bel et bien traduits en français !
Autre point important : il s’agit ici de la version PC. Pour autant, et bien que ma config (fournie par Razer) vienne tout droit du futur, vous pouvez pousser un grand « Ouf ! » de soulagement, tant ce Chicken Police deuxième du nom pourrait aisément tourner sur des machines à écrire des années 1940 (ou presque). D’ailleurs, et ce sera la dernière précision de la journée, sachez qu’aucune date de sortie ne m’a été confirmée. Tout ce que l’on sait, c’est que le jeu arrive « courant 2024 ».
Mais alors, à quoi s’attendre dans ce second volet (prenant place quelque temps après la fin du précédent) ? Honnêtement – et hormis le plaisir procuré par le fait de revoir Sonny et Marty se voler dans les plumes -, si tout comme moi vous vous souvenez très bien du premier opus, vous risquez fort d’être très agréablement surpris en constatant le « step up » général opéré par le studio.


Premier constat, visuellement le jeu est encore plus léché que son ainé. Le rendu global a été retravaillé et, comme si ça ne suffisait pas, les Hongrois ont même inclus un mode colorisé (qui vient donc s’ajouter au filtre noir & blanc obligatoire, utilisé dans le précédent épisode). Bonne nouvelle : les joueurs pourront switcher à volonté d’un mode à l’autre. Mais pour être totalement transparent avec vous, et alors que je suis un féru inconditionnel des ambiances N&B dans les jeux vidéo et au cinéma… Je suis tombé amoureux des couleurs proposées ici. Vous concernant, n’hésitez donc pas à me dire ce qui vous convient le plus.
Autre aspect très appréciable, cet « Into the Hive! » se voit doté de choix de dialogues / choix moraux parfaitement clairs, ainsi que de nombreuses quêtes annexes. Vous allez donc devoir (tout du moins si l’envie vous prend) explorer les 35 coins de Clawville (le terrain de jeu, que les fans de la première heure reconnaîtront instantanément), et ce à la recherche de multiples missions secondaires, aussi loufoques que le reste.
Mais ne mettons pas tous nos oeufs dans le même panier, et concentrons-nous à présent sur le seul reproche que la communauté émettait en 2020 à l’encontre du premier Chicken Police. En effet, le jeu avait beau être excellent, il était indéniable qu’il ne proposait quasiment aucune vraie interaction, ni de phases de gameplay suffisamment nombreuses. L’aventure des deux coqs tenait bien plus du Visual Novel qu’autre chose. Vous pouvez donc être rassuré(e)s à ce propos puisque, cette fois-ci, un véritable inventaire a été incorporé.


Très franchement, cet ajout est un pur bonheur, surtout si comme moi vous adorez les Point and Click à la Monkey Island. Regarder, donner, utiliser, mélanger avec tel ou tel objet… Vous n’avez pas fini de rigoler en entendant Marty MacChicken et Sonny Featherland réagir à vos tentatives de résolution, face aux très nombreuses « énigmes » présentes dans cette nouvelle aventure.
Oui car, comme en 2020, cette fois encore le jeu de The Wild Gentlemen est intégralement doublé (en anglais). Comprenez par là que chaque ligne de dialogue, aussi minuscule soit-elle, vous sera retranscrite vocalement. Et de bien belle manière, qui plus est. Les acteurs et actrices en présence étant toujours aussi doué(e)s pour donner vie à cette galerie de 30 personnages anthropomorphiques. Ai-je besoin de préciser que de nouvelles musiques jazzy (aussi incroyables que celles du premier opus) sont également de la partie ? Du véritable miel pour les oreilles, vous dis-je… ou quelque chose comme ça.
C’est donc sur ces bons mots que je terminerai cette preview puisque, vous vous en doutez, je n’ai pu qu’effleurer les nombreuses possibilités offertes par cette suite. Ne serait-ce qu’en termes de trame scénaristique, il est clair que je ne peux absolument pas me prononcer pour le moment.
Idem concernant la durée de vie du titre, par exemple (pour rappel, le précédent se terminait en une dizaine d’heures).Tout ce que j’espère à présent, c’est que cette ruche jaune sera aussi palpitante (et drôle) que l’était le pot de peinture rouge du premier volet. Rendez-vous prochainement, donc, pour mon verdict complet sur cette omelette, qui sent déjà très bon.








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