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King of Fighters XIV, le retour gagnant ?

Publié par MonsieurToc le 1 septembre 2016
Publié dans: Tests. Tagué : 60 fps, avis, critique, deep silver, fr, français, king of fighters 14, king of fighters xiv, koch media, kof xiv, mr toc, ps4, snk, test, trailer. Poster un commentaire

Lancée en 1994 sur Neo-Geo et sur bornes d’arcade, la saga The King of Fighters (KoF pour les intimes) porte assez bien son nom. En effet, cette licence du studio SNK n’est autre qu’un immense cross-over réunissant tous les plus grands combattants trouvables habituellement dans les autres séries phares de l’éditeur (Fatal Fury, Art of Fighting…). 22 années plus tard, et 5 ans après un King of Fighters XIII de très bonne facture sur PC, PS3 et Xbox 360, voici venir sa suite, très logiquement baptisée King of Fighters XIV, et exclusive cette fois à la PlayStation 4.

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Vous le savez sûrement, se faire une place de choix parmi les cadors du jeu de combat n’est pas chose aisée. Beaucoup de joueurs actuels, compétitifs ou non d’ailleurs, ne se défient plus que sur le célèbre Street Fighter. Pourtant, force est de constater qu’il y a belle lurette que cette licence jadis idolâtrée n’a plus grand chose à apporter à la discipline. Après un Street Fighter IV en demi-teinte sorti en 2009, Capcom n’a tout simplement plus jamais su / pu reconquérir le cœur des fans de la première heure. Pire, l’éditeur commença alors à creuser encore un peu plus sa propre tombe en vendant des itérations toutes plus dispensables les unes que les autres (Super Street Fighter IV en 2010, Super Street Fighter IV : Arcade Edition en 2011, puis Ultra Street Fighter IV en 2014). Il n’en fallait pas plus pour provoquer la grogne des joueurs du monde entier. Une colère qui ne s’estompa finalement pas en 2016, contrairement à ce que Capcom aurait pu pensé. La faute à un Street Fighter V (exclusif à la PlayStation 4 et au PC) au contenu ridiculement vide, aux graphismes d’un autre âge, et au système économique extrêmement douteux…

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Il n’en fallait pas plus pour convaincre les férus de VS Fighting d’aller vérifier par eux-mêmes si l’herbe n’était finalement pas plus verte ailleurs. Guilty Gear, Blazblue, Skullgirls, nombreux sont les prétendants au titre d’outsider. Bien sûr, si vous êtes tentés par le monde des jeux de combat mais que vous préférez les titres bien funs plutôt que techniques, je ne saurais que trop vous conseiller de vous diriger davantage vers Mortal Kombat X ou encore Injustice 2 (qui s’annonce tout aussi épique que son grand frère). Mais si c’est réellement la compétition qui vous anime, si vous aimez jouer un seul personnage pendant des mois pour le maîtriser de bout en bout, alors c’est effectivement un jeu de VS Fighting japonais qu’il vous faut.

L’illustre Virtua Fighter n’a plus montré signe de vie depuis la génération PS3 / Xbox 360, Soul Calibur et Dead or Alive se sont perdus en route, et le déjà culte Tekken 7 n’arrivera pas sur nos consoles avant plusieurs mois. Bien sûr, Dragon Ball Xenoverse 2 compte bien débarquer dans quelques semaines, mais il ne s’adresse clairement pas à la même catégorie de joueurs. Autant dire que ce King of Fighters XIV arrive à point nommé. Arrivera-t-il pour autant à prendre suffisamment d’avance sur ses concurrents directs ?

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Pour commencer, il faut bien le dire, c’est avant tout le roster de ce nouveau KoF qui fait rêver. Avec 50 personnages jouables, il y a forcément de quoi s’éclater (au sens propre comme au figuré), et surtout de quoi varier les plaisirs. Aux côtés des classiques Goro ou encore Kyo (rien à voir avec le groupe pop-rock des années 2000, rassurez-vous!), on trouvera donc pas moins de 19 nouvelles têtes. Luong, Kukri, ou encore King of Dinosaurs (ce dernier vous fera forcément penser à King, issu de la licence Tekken), tous ne sont pas forcément inoubliables, ni même intéressants à jouer, mais force est de constater que le choix est gargantuesque et que les sessions à plusieurs (notamment offline) s’enchaîneront sans déplaisir. On notera d’ailleurs au rang des points noirs, pour ceux qui se verraient déjà arpenter le sinueux chemin de la gloire en ligne, que le netcode était loin d’être parfait lors de l’écriture de ce test (basé sur une version éditeur identique à la version vendue en magasin, fournie par le distributeur du jeu en France, j’ai nommé Koch Media). À voir, donc, si SNK prévoit des patchs à l’avenir, ce qui ne fera, de toute évidence, pas de mal à ce jeu si attendu.

Pour terminer sur la partie Online, sachez que l’on peut y entrer à 6 joueurs maximum. Un bon point, donc, d’autant que ce pan du jeu comprend, en plus des matchs classés et des matchs amicaux, un mode Entraînement en ligne (toujours pratique pour les plus perfectionnistes), un mode Spectateur des plus plaisants, ainsi que la possibilité de créer et / ou de visionner des replays de combats online. De quoi passer des heures à analyser la moindre frame, et pourquoi pas s’inspirer, des meilleurs tacticiens.

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Toujours est-il que je tiens à être honnête avec mon lectorat ; bien qu’ayant passé de très bons moments sur ce King of Fighters XIV, j’ai tout de même été déçu par le contenu global du jeu. Pas par son roster, vous l’aurez compris, car j’ai tout simplement adoré passer d’un perso à un autre (et notamment dans le mode 3 VS 3, jouissif et très dynamique). Non, c’est clairement le manque de modes de jeu qui se fait ressentir au bout de quelques heures à peine. Car si, tout comme moi, le Online ne vous passionne pas, autant dire que vous risquez fortement de rester sur votre faim. Paradoxalement, j’ai trouvé le mode Histoire vraiment grisant, et très fun. Dans celui-ci, on enchaîne les affrontements après avoir choisi son trio de tête. Le scénario, bien que très cliché et très cul-cul la praline, se laisse parcourir assez facilement. D’ailleurs, contrairement à bon nombre de jeux de combat japonais, on a ici droit à de vraies cut-scenes façon manga / animé, et le rendu fait vraiment plaisir à voir (idem en ce qui concerne le doublage). Pour autant, je dois bien avouer que sur le long terme je me suis fortement ennuyé dans ce mode Scénario, moi qui en espérait tant (trop, sans doute).

La durée de vie du soft dépendra donc de vous, et de votre attrait pour ce que l’on pourrait qualifier de « nombreux modes secondaires ». En effet, outre les combats en ligne, le mode Histoire, et les combats dits classiques en 1 VS 1 et 3 VS 3, King of Fighters XIV comprend un mode Tutoriel, un mode Entraînement, mais aussi un mode Mission. Pas forcément captivant, ce dernier a le mérite de proposer 3 sous-segments : Survie, Contre-la-Montre, et Défis. J’ai pour ma part trouvé ces ajouts très dispensables, et surtout, pas amusants pour deux sous. Comprenez-moi bien, le mode Défis, par exemple, ne vous propose finalement que d’enchaîner les combos qui défilent à l’écran… Avouez qu’ils ont une drôle de façon de définir la notion de « défis » chez SNK. C’est clairement le genre de mode qui nous fait amèrement regretter le Tekken Force et le Tekken Bowl, pour ne citer qu’eux… C’est donc du côté du gameplay qu’il faudra regarder avant de jeter la pierre à ce très sympathique nouveau-venu dans la famille KoF. Car si les modes de jeu, vous l’aurez compris, n’ont rien de bien folichons, il se pourrait bien que vous soyez happé par une profondeur, dans les mécaniques de jeu, que l’on voit rarement ailleurs.

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Il me serait bien difficile de tout vous expliquer, voire de tout vous résumer, par le biais de ce test, tant l’illustration de mes propos serait plus aisée en vidéo. Je serai donc bref : j’ai pour ma part trouvé ce King of Fighters XIV très technique, et en même temps incroyablement accessible. Bien évidemment, n’espérez même pas vous jeter dans l’arène (offline ou online) sans être passé par la case Tutoriel. Celui-ci, très bien fait et très progressif, ne manquera pas de vous montrer à quel point il vous faudra cravacher pour arriver à dompter (ou tout du moins essayer) les mécanismes made in SNK. Le mode MAX, pour ne citer que lui, a été fortement amélioré. Bien sûr, les habitués de la licence ne seront sans doute pas tellement dépaysés, mais il faut bien le dire, cette feature est toujours aussi jouissive. Pour résumer, tout comme dans de nombreux autres jeux de Versus Fighting, le mode MAX est une jauge située en bas de votre écran, à remplir et à activer au bon moment afin d’effectuer des Super EX (rien à voir avec Uma Thurman, je vous le promets). Le tout dans un enchaînement d’effets visuels plutôt badass, il faut bien le dire.

Jouer à King of Fighters XIV est plaisant, le tout est vif, exigeant mais aussi incroyablement accessible pour peu que l’on y accorde de son temps. La marge de progression est réelle, et c’est au bout de plusieurs dizaines d’heures d’entraînement / d’acharnement que l’on commencera à prendre réellement plaisir à tataner tout ce qui bouge. Les Climax Cancels, par exemple, nouvelles formes d’annulation d’enchaînement à asséner à l’adversaire, font la part belle au beau jeu. Regarder des matchs (notamment via le mode Replay de la partie Online dont je vous parlais plus haut) n’a jamais été aussi plaisant. On apprend, encore et toujours, on tente de comprendre, voire de reproduire les gestes qu’il faut, où il faut, quand il faut… Un gage de qualité certain, donc, pour quiconque rêverait d’un jeu de combat fun mais aussi tout ce qu’il y a de plus technique, afin de passer la rentrée, et pourquoi pas l’hiver entier, à tenter de tirer un maximum de chacun des 50 persos du jeu.

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On notera enfin un aspect graphique général très agréable à l’oeil, et le mélange 2D / 3D semblait tout indiqué dans ce King of Fighters XIV. Pour autant, et même si les 19 arènes sont très réussies en terme d’ambiance, on aurait pu espérer un petit brin de folie non négligeable, que ce soit concernant les arrière-plans, ou plus globalement en ce qui concerne le character design. Loin d’être affreux, certains protagonistes auraient tout de même, je pense, mérité un soin plus prononcé. Reste que le jeu tourne à 60 images / seconde constamment et que le dynamisme inhérent aux affrontements du jeu en est décuplé. Un très bon point, donc ! Pour finir, il est également utile de rappeler que tous les sticks arcade issus de la PlayStation 3 sont compatibles avec le jeu. De quoi redonner le sourire aux plus pessimistes qui commençaient à désespérer ! On retiendra donc de ce nouveau King of Fighters XIV sa jouabilité plaisante du début à la fin, son roster absolument fou, ainsi qu’un aspect technique des plus réussis. Hélas, ses modes de jeu peu inspirés, son segment Online perfectible, et son austérité ambiante pourront en rebuter plus d’un. La savate est dans votre camp !

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Yakuza Zero arrive en France !

Publié par MonsieurToc le 27 juillet 2016
Publié dans: News. Tagué : 1080p, 60 fps, 60fps, achat, bande-annonce, date, fr, français, France, gameplay, let's play, monsieur toc, mr toc, précommande, review, sega, test, trailer, US, yakuza, yakuza 6, zero. Poster un commentaire

On y est ! Après des années à supplier SEGA de penser ne serait-ce qu’un minimum à nous concernant l’excellente licence Yakuza, il semblerait que les fans puissent être soulagés en ce mercredi 27 juillet 2016. Explications (merci à Lucie pour l’envoi du communiqué de presse).

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Septembre 2006. Yakuza premier du nom débarquait sur nos consoles PlayStation 2 façon tsunami, détruisant sur son passage tout ce qu’on avait pu connaître en matière d’intrigue, d’action, ou encore de mini-jeux. Pour l’occasion, le titre made in SEGA était même traduit en français, eh oui ! Si cela peut paraître anodin, sachez tout de même que cela n’a plus jamais été le cas après ça, la faute à des ventes européennes catastrophiques.

En cause ? L’éternelle comparaison faite par les joueurs occidentaux avec un certain GTA… Pourtant, les connaisseurs dont je fais partie ne vous le diront jamais assez : Yakuza n’est absolument pas un GTA-like, contrairement au très bon Sleeping Dogs par exemple. Alors après un Yakuza 2 très sympathique, il fallait bien passer sur la génération de consoles suivantes. Ce fut chose faite avec l’incontournable Yakuza 3 (censuré et amputé, hélas, de pas mal de contenu… Paraît que ça nous aurait choqué… Sont comiques ces japonais parfois !). Suivirent très logiquement l’excellent Yakuza 4, mais aussi le très moyen Yakuza : Dead Souls, sorte de spin-off version zombie (oui car celui-là, les bouffeurs de bacon étaient sûrs d’apprécier comme il se doit, nous a-t-on dit à l’époque).

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Yakuza Kenzan, spin-off se déroulant dans un Japon féodal de toute beauté, n’étant jamais sorti chez nous (pourtant c’était l’un des meilleurs, croyez-moi…), et au vu des ventes catastrophiques de Yakuza 4 dans nos contrées, il y avait fort à parier pour que l’excellentissime Yakuza 5 ne sorte absolument jamais dans nos Micromania. D’abord évoqué, puis finalement annulé, le jeu nous aura fait beaucoup de peine… Enfin, SEGA nous aura fait beaucoup de peine surtout ! Un tort que nous leur avons rapidement pardonné quand en décembre 2015, soit trois ans après la sortie initiale du jeu au pays du Soleil Levant, nous avons enfin pu acheter ce cinquième pan de l’histoire de Kazuma Kiyu et ses potes (ouais, ça fait moins badass que d’ordinaire dit comme ça, mais je ne voudrais pas choquer le jeune lectorat).

Sauf qu’entre temps, la PlayStation 4 est sortie, et que le chef d’oeuvre Yakuza Ishin par exemple (deuxième spin-off façon Samouraï) n’est toujours pas prévu chez nous. Malheur, enfer et damnation ! Après nous avoir fait ramer comme des athlètes sur PS2 et PS3, voilà que SEGA recommence à nous snober, mais sur PS4 cette fois-ci… Enfin, tout ça c’était jusqu’à aujourd’hui. Oui car en ce mercredi 27 juillet 2016, nous apprenons de la part de Koch Media (distributeur de jeux SEGA en France) que Yakuza Zero débarquera le 24 janvier 2017 sur notre territoire, et en version boîte s’il vous plaît, rien que ça ! Bon, il va de soi que les textes seront intégralement en anglais, comme pour tous les autres épisodes (hormis le tout premier, comme mentionné en introduction), mais un conseil : ne laissez surtout pas la barrière de l’anglais vous freiner dans cette aventure qui s’annonce des plus jouissives. Ce serait bien trop dommage.

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Yakuza Zero, vous l’aurez sans doute deviné, est lui aussi un spin-off (un opus en marge des autres jeux de la licence). Mais, contrairement à ses cousins, son intrigue ne se déroule nullement au temps du Japon féodal. Non, ici nous sommes en 1988, et comme son nom l’indique, le jeu se passe avant le tout premier Yakuza. On y incarnera donc un jeune Kiryu, mais pas que ! En effet, pour la toute première fois dans l’histoire de la licence, Goro Majima, le chien enragé au bandeau de pirate (et fervent admirateur de baseball), sera jouable ! Les connaisseurs apprécieront, d’autant que sa personnalité en fait un gangster tout ce qu’il y a de plus malsain, faites-nous confiance. Exit, donc, l’époque moderne, et bienvenue dans le quartier de Kamurocho façon 1980’s.

SEGA nous informe par le même communiqué que le jeu tournera énormément autour du thème de l’argent et du sexe (voire de la pornographie). Racket, course de voitures miniatures, escroqueries, nombreux seront les moyens de s’enrichir dans ce qui s’annonce comme l’un des épisodes les plus sombres de la licence. A noter que, tout comme Yakuza 6 (à venir au Japon, puis chez nous si et seulement si les ventes de ce Yakuza Zero sont estimées suffisantes), le jeu tournera en 1080p / 60 fps. Pour l’avoir vu tourner de mes propres yeux, je peux d’ores et déjà vous dire que la claque est réelle. Les connaisseurs de la saga ne manqueront pas de remarquer le gouffre (ne serait-ce que visuel) assez gigantesque qui sépare les anciens jeux de la licence et ces nouveaux arrivants.

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Je m’appelle Nathalie, je suis une gentille et…

Rendez-vous en janvier, donc, pour prouver à SEGA que vous aussi vous souhaitez voir perdurer la marque Yakuza en France, et pas seulement par le biais de versions japonaises importées venues du net. Le test complet du jeu sera bien évidemment uploadé sur ma chaîne YouTube en temps et en heures, mais pour l’instant, je vous laisse sur celui du presque parfait Yakuza 5 (qui sera d’ailleurs disponible gratuitement pour les abonnés PlayStation Plus au mois d’août). A bientôt, mes toqués, mais d’ici là, jouez bien, amusez-vous bien, et à très très très très vite !

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La liste des jeux PlayStation Plus (août 2015)

Publié par MonsieurToc le 29 juillet 2015
Publié dans: News. Tagué : aout 2015, free, god of war, gratuits, liste jeux, n++, playstation plus, ps vita, ps3, ps4. Poster un commentaire

C’est devenu un rituel pour tous les abonnés PlayStation Plus à travers le monde : glaner la moindre info en fin de mois afin de savoir ce que nous réserve Sony côté téléchargement de jeux gratuits. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce mois d’août risque encore de faire râler bon nombre de joueurs PlayStation 4, PlayStation 3 et PlayStation Vita.

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De l’indé comme toujours, mais pas seulement, et pas ce qui se fait se de mieux. Quoiqu’il en soit, sachez que tous ces jeux seront, comme d’habitude disponibles dès la première semaine du mois. Il n’y a plus qu’à patienter. En attendant, voici donc la liste complète, contenant un trailer vous montrant de quoi il retourne pour chaque titre :

PlayStation 4 :

►Lara Croft : Le Temple d’Osiris
►Limbo
►Sound Shapes
►Stealth Inc. 2 : A Game of Clones

PlayStation 3 :

►God of War Ascension
►Sound Shapes
►Stealth Inc. 2 : A Game of Coles
►CastleStorm

PlayStation Vita :

►Sound Shapes
►Stealth Inc. 2 : A Game of Clones
►Castlestorm

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Les Chevaliers de Baphomet envahissent la PS4 !

Publié par MonsieurToc le 29 juillet 2015
Publié dans: News, Non classé. Tagué : avis, broken sword 5, charles cecil, critique, date de sortie, extrait, fr, gameplay, gamescom, koch media, la malédiction du serpent, les chevaliers de baphomet 5, PlayStation 4, ps4, revolution software, test, xbox one. Poster un commentaire

On le savait depuis maintenant quelques mois, Broken Sword 5 (Les Chevaliers de Baphomet 5 en français) finiraient par arriver sur PlayStation 4 et Xbox One en 2015. La date de sortie était, quant à elle, cantonnée à un très vague « courant de l’été ». Autant dire que l’annonce qui nous a été faite en ce mercredi 29 juillet était plus qu’attendue.

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Le développeur Revolution Software et son éditeur Koch Media ont donc le plaisir de nous révéler la date de sortie officielle de cet épisode acclamé par la critique. C’est désormais le 4 septembre 2015 que vous pourrez vous procurer Les Chevaliers de Baphomet 5 : La Malédiction du Serpent sur les supports de nouvelle génération. Chose assez rare pour être soulignée, le jeu sera disponible en version boîte, contenant par la même occasion une bande-dessinée retraçant le prélude du titre. Le tout sera disponible pour un tarif de 29.99 €. Une bonne affaire, donc. Il est à noter que si cet opus est d’ores et déjà disponible sur PlayStation Vita, PC, Mac, iOS et Android depuis maintenant décembre 2013, la licence créée par Charles Cecil n’avait plus vu le jour sur consoles de salon depuis la PlayStation 2 et le troisième volet, nommé Le Manuscrit de Voynich. Une véritable renaissance, donc, que je serai ravi de vous présenter dès lors que j’aurai le précieux entre les mains. Revolution Software précise également que le jeu a subi quelques améliorations avant de faire route vers les consoles new-gen. Animations, bande-son, le tout a été léché pour convenir au mieux aux attentes des joueurs d’aujourd’hui, sans cesse plus exigeants. Une galerie de personnages a même été ajoutée sur cette version console.

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Retrouvez ci-dessous une première vidéo de gameplay concernant cette version PlayStation 4, uploadée par le studio de développement lui-même. Bien sûr, le jeu sera intégralement en français pour nous autres, soyez rassurés. En attendant le 4 septembre et mon test du jeu, j’espère donc que vous êtes tout aussi impatients que moi de retrouver George et Nicolle à travers leurs (més)aventures toujours aussi surprenantes.

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Hatoful Boyfriend, un vrai jeu pour pigeons ?

Publié par MonsieurToc le 22 juillet 2015
Publié dans: Tests. Tagué : avis, critique, date de sortie, fin, fr, français, hatoful boyfriend, holiday star, patch, pc, ps vita, ps4, psn, rising star, steam, test, trophées. Poster un commentaire

Depuis sa sortie en novembre 2013, la PlayStation 4 ne cesse de se faire remarquer par le biais de jeux indépendants tous plus intrigants les uns que les autres. Il y a ceux qui sont mondialement connus pour leur difficulté, tels Hotline Miami, Titan Souls ou encore Rogue Legacy. On y trouve également des indies d’une poésie rarement atteinte, tels Entwined et Journey. Sans parler des petites perles que sont Axiom Verge, White Night ou encore Retro City Rampage DX. Et puis, il y a les autres… Ceux que l’on ne comprend pas toujours très bien, à mi-chemin entre la parodie et le délire involontaire. Ceux qui se font critiquer à tort et à travers sur les forums des plus gros sites de jeux vidéo, sous prétexte que le but dudit jeu est trop original. Pourtant, croyez-moi, il serait fort dommage de passer à côté de jeux tels que Surgeon Simulator ou encore Octodad. Mais pour l’heure, accueillons un petit nouveau dans cet univers si particulier des jeux complètement What The Fuck.

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Hatoful Boyfriend, puisque c’est son nom, est un jeu qui avait su faire beaucoup parler de lui à sa sortie PC. Disponible depuis l’été 2014 sur Steam, ce projet avait, il faut bien le dire, toutes les cartes en main pour attirer le regard des curieux. Ainsi, des YouTubers connus tels que PewdiePie en ont réalisé des let’s play sur le net, boostant encore un peu plus la popularité grandissante du soft. Mais qu’en est-il réellement ? En quoi consiste ce jeu au nom si atypique qui débarque aujourd’hui sur PlayStation 4 et PlayStation Vita (cross-buy et cross-play) ? Eh bien en théorie c’est très simple. Hatoful Boyfriend est un visual novel (comprenez par là un roman graphique) dans lequel vous incarnez une jeune fille dont vous choisirez vous-même le prénom et le nom. Vous êtes élève dans la prestigieuse école nommée St. Pigeonation, qui est un peu l’équivalent de l’université d’Harvard… pour les pigeons ! Oui car ce qui rend cocasse le synopsis du jeu est sans aucun doute le fait que vous soyez la seule humaine dans ce lycée pour oiseaux. Ai-je mentionné le fait que votre but ultime sera de tomber amoureuse de l’une de ces bestioles ? Je vous vois déjà faire de grands yeux en vous demandant comment un tel soft peut exister. La drogue, vous dites ? Sans aucun doute. Mais pire que tout, je dirais : JAPOOOOOOON ! Avouez que cela n’a au final rien de réellement étonnant quand on connait la capacité de nos amis nippons à réaliser des oeuvres toujours plus originales. Preuve en est le nouveau projet de Swery 65, par exemple. Quoiqu’il en soit, Hatoful Boyfriend est donc un jeu où l’on passe son temps à lire des textes qui défilent. Il vous faudra donc être, au choix, habitué de ce genre de titres, ou très curieux de découvrir un genre peu conventionnel en Europe. La super bonne nouvelle (et c’est rien de le dire), c’est que cette version Sony est intégralement en français ! Un ajout absolument indispensable (en plus d’être inespéré) car cela poussera sans doute un maximum de gens à s’intéresser au titre. Pour ne rien gâcher, sachez que les textes sont également disponibles en anglais, en japonais, en italien, en espagnol, et en allemand, rien que ça ! Les voix, elles, sont inexistantes. Aucun souci à ce niveau-là, donc. On notera que si l’ajout de la langue de Molière est appréciable, c’est aussi et surtout dû au fait que la version PC, elle, est intégralement en anglais. Avis aux amateurs, donc.

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Concrètement, le système de jeu est d’une simplicité enfantine. Vous lisez les textes s’affichant à l’écran tout en profitant des musiques un peu étranges qui tournent en fond sonore. De temps à autre vous aurez des choix à faire. Parfois basiques, parfois très importants. Par exemple, il vous faudra dès les premiers instants du jeu choisir quels cours vous allez suivre (mathématiques, gymnastique, musique), ou encore quel club vous allez bien pouvoir rejoindre durant votre année scolaire (athlétisme, bibliothèque…). Une vraie vie de lycéenne en somme. Mais le jeu ne s’arrête pas là. En effet, il vous faudra sans cesse réfléchir à la manière dont vous allez pouvoir faire connaissance avec vos camarades pigeons (et à fortiori vous rapprocher d’eux). Ainsi, selon vos choix de dialogues et vos choix moraux, vous pourrez sans souci tomber amoureuse d’une femelle moineau ou encore désirer sexuellement votre prof de maths… Rien de plus normal, n’est-ce pas ? Le souci, c’est qu’on ne sait jamais vraiment ce que l’on est en train de faire. Comprenez par là que le jeu vous donne si peu de choix à faire que vous prendrez parfois (voire souvent) des décisions par dépit, causant ainsi un effet boule de neige que vous n’aviez pas vu venir (et que vous ne désiriez absolument pas). J’ai pour ma part été extrêmement surpris de mourir dès ma première partie (ce qui est un exploit en soi dans un visual novel, comprenons-nous bien !) sous prétexte que je n’avais pas assez tissé de liens avec mes camarades de classe. En plus d’être un non-sens total, cette répercussion est, disons-le, d’une incroyable stupidité. En quoi le fait de jouer au jeu de façon banale (sans harceler les autres pigeons avec mes questions et autres dialogues futiles) nous amènerait-il systématiquement à un écran de game over, nous poussant de fait à tout recommencer depuis le début ? Sans parler de ma deuxième partie, durant laquelle Georgette Bézette (c’est l’identité que j’ai bien voulu donner à mon héroïne) a fini par tomber éperdument amoureuse d’un vieux prof narcoleptique… J’avais pourtant bien fait attention à aller vers tout le monde, sans pour autant me rapprocher de qui que ce soit de manière sentimentale. Quelle ne fut pas ma surprise en voyant débarquer, après cette scène à peine croyable sortie d’un film de Woody Allen, le générique de fin du jeu ! J’avais joué en tout et pour tout 90 minutes dans cette deuxième partie (la première s’étant soldée par une mort atroce, souvenez-vous).

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Et c’est bien là que le bât blesse. Bien que le jeu possède 14 fins différentes et tout un tas de trophées PSN à débloquer (incluant un trophée Platine), il ne vous faudra, à chaque fois, pas plus d’une à deux heures de jeu pour voir arriver ce fameux générique. Sans compter qu’il vous faudra vous armer d’un sacré paquet de motivation, car vous devrez bien entendu tout recommencer à chaque tentative. A vous, ensuite, de répondre différemment aux questions posées durant vos sessions de jeu, influant ainsi sur le cours de l’histoire. En procédant de cette manière, vous aurez tout le loisir d’en apprendre bien plus sur les élèves et le corps enseignant de St. Pigeonation, tandis que le jeu s’amusera à vous faire rire, vous faire pleurer, ou encore vous effrayer (croyez-moi, vous ne sortirez pas indemne de certaines scénettes !). Vous l’aurez compris, malgré son originalité débordante et ses bonnes idées de départ, Hatoful Boyfriend est au final un visual novel tout ce qu’il y a de plus classique en ce qui concerne sa construction. Bien sûr, l’intrigue se veut prenante et l’on se demande souvent ce que va bien pouvoir donner tel ou tel choix que l’on aura fait dans l’aventure. Pour autant, je retiens, pour ma part, le fait que le jeu est vendu 9.99 € (7.99 € pour les abonnés PlayStation Plus) et que les joueurs lambda le lâcheront après avoir vu la fin pour la première (voire la deuxième) fois. Qui sera suffisamment motivé pour tenter les 14 fins alors que le jeu en lui-même ne propose que de très rares variations textuelles ? On notera d’ailleurs que le soft pèse un peu plus de 2 Go dans cette version PlayStation 4. Un poids tout à fait étrange au vu des caractéristiques purement visuelles et techniques du jeu. Gageons que cette taille est due aux différents packs de langues mentionnés plus haut. Alors en attendant la suite de cet opus, d’ores et déjà prévue sur PlayStation 4 pour l’automne 2015, qu’en pensez-vous ? Avez-vous les nerfs assez solides pour prendre cette héroïne humaine sous votre aile sans vous faire plumer ? Retenez simplement que le slogan officiel du jeu est le suivant : « Un jeu fait par des pigeons, pour des pigeons ». Ça ne s’invente pas !

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